« Mon enfant, la fête de ma naissance a été le commencement de la FÊTE DE MA DIVINE VOLONTÉ. Alors que les ANGES chantaient « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté », tous les ANGES et la Création prirent une attitude de fête et, en célébrant ma naissance, ont célébré la FÊTE DE MA DIVINE VOLONTÉ.
De fait, avec ma naissance, notre Divinité reçut une véritable gloire jusqu’au plus haut des Cieux; et les hommes vivront la vraie paix, quand ils reconnaîtront ma Volonté. Seulement alors, ils sentiront ma Volonté comme la bonne volonté et la force divine; et seulement alors le Ciel et la terre chanteront ensemble …« Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes qui possèderont la Divine Volonté ».
Tout abonde chez ces hommes et ils possèderont la vraie paix. (25 décembre 1937)
Jésus dit:
« Ma fille, l’homme a été créé pour être l’inséparable de Dieu. Et si Dieu n’est pas connu et aimé, c’est exactement parce que l’homme pense que Dieu est loin de Lui. Croire que Dieu est distant éloigne l’homme de Dieu. (24 novembre 1930)
DIEU N’HABITE PLUS DANS LES HAUTEURS; C’EST EN M’INCLINANT QUE JE PEUX LE RENCONTRER.
J’avais toujours regardé vers le ciel pour chercher mon Dieu et le prier. Mais il n’habite plus dans les hauteurs : « Il a trouvé ses délices parmi les enfants des hommes » (Pr 8,31)
Désormais, c’est en m’inclinant que je peux le rencontrer :
« Elle enfanta son fils premier-né et le coucha dans une crèche » (Lc 2,7).
Je me suis donc penché pour l’adorer, mais il m’a fait comprendre que ses adorateurs les mieux qualifiés étaient les bergers couchant à la belle étoile.
J’étais en joie de pouvoir le contempler, mais j’ai su que je le surprendrais à sourire seulement le jour où je commencerais à vivre dans son Amour et sa Volonté pour lui ressembler.
Je lui ai raconté mes peines et mes nombreuses humiliations que j’avais subies, et sur son front est apparue une couronne faite, semble-t-il, de cicatrices d’épines. Les causes de mon chagrin sont devenues les conditions mêmes de mon bonheur.
Je lui ai parlé du découragement où je sombrais parfois et de mon manque d’espérance; alors, j’ai bénéficié d’une vision où, avançant dans la nuit, je percevais un bruit de pas tout près de moi : c’était LUI qui marchait à mes côtés
Je lui ai décrit les injustices et les faux jugements dont j’avais été victime; alors il est demeuré silencieux, sans dire une seule parole. Je me suis alors attristé du mal que s’inflige à lui-même celui qui me fait du tort.
J’ai reconnu devant lui ma crainte de l’offenser; en réponse, il m’a regardé et dans ce regard j’ai ressenti une BONTÉ et une INDULGENCE tellement grandes que des larmes se sont mises à couler sur mes joues.
J’ai tenté de lui décrire mes moments insupportables de solitude et il m’a appris que, pendant nos échanges intimes, de nombreuses personnes étaient indifférentes à lui. J’ai compris que ceux qui gémissent sur leur angoissante solitude : dans leur désert, une voix déjà leur parle au cœur.
Je lui ai confié que j’aimerais bien être libérée de toutes mes dépendances, et, par anticipation, j’ai vu que ses mains étaient liées derrière son dos. J’ai compris que plus je constate mon éloignement de Dieu, plus solidement le Paradis s’installe en moi.
Quand j’ai cessé de me plaindre au sujet de mes propres douleurs, je l’ai entendu qui gémissait sur mon péché. Il m’a fait comprendre que lorsque j’avançais auparavant avec le poids de mon péché, dans la Divine Volonté, il me donne un tel poids de Vie qu’il s’incline … tout comme la branche chargée de fruits penche vers le sol.
J’ai voulu recevoir de lui la promesse qu’il me garderait fidèle et sans tache, mais il m’a assuré qu’en vivant dans la Divine Volonté, il y aurait toujours son AMOUR sa MISÉRICORDE et sa VOLONTÉ pour me guérir de mes infidélités.
Je lui ai dit qu’il me fallait sa force pour le suivre jusqu’au bout, et je l’ai vu tenter en vain de sortir de la mangeoire où il reposait. J’ai compris que plus je me revêts de la force de Dieu, plus je me sens faible et vulnérable.
J’ai énuméré devant lui toutes mes bonnes œuvres … espérant que mes efforts soient pris en considération … mais aussitôt la Vierge est intervenue pour que je ne fasse pas pleurer son Enfant.
Je me suis informé de quelle façon je pourrais collaborer à sa mission dans la Divine Volonté, et il m’a répondu :
« LAISSE-MOI FAIRE … LAISSE-MOI
TE SAUVER TOUT D’ABORD. »
Je l’ai prié de me donner de cette eau vive qu’il avait promise, et il m’a fait comprendre qu’il était venu, au contraire, pour intensifier ma soif. (Quelle étrange affirmation! le salut est offert à ceux qui en ont soif et il est inaccessible à ceux-là seuls qui, endurcis, s’obstinent à le refuser.)
Je l’ai pressé de me confirmer que j’aurais la vie éternelle en héritage; il m’a alors regardé, et j’ai vécu une expérience particulièrement émouvante : J’ÉTAIS, MOI, SON PARADIS.
Je lui ai dit que j’avais bien du mal à le prier convenablement; pendant ce temps, quelqu’un frappait à la porte : c’était lui qui était là avec son Père et désirait entrer.
Après avoir mis fin à ma prière, je l’ai aperçu, immobile à mes pieds. Bouleversé, j’ai baissé la tête et fermé les yeux : j’ai su qu’il était en moi, dans toute LA GLOIRE DE SA PAUVRETÉ.
Extrait:LE CÉNACLE VIVANT DE LA DIVINE VOLONTÉ
Commenté par notre soeur Nicole Boulanger
à suivre…