« Me trouvant dans mon état habituel, je me suis sentie hors de mon corps. Après m’être déplacée un peu, je me suis trouvée à l’intérieur d’une grotte. J’ai vu la Maman Reine en train de donner naissance au petit Enfant Jésus.
Quel stupéfiant prodige! Il me semblait que la Mère autant que le Fils étaient TRANSFORMÉS EN LUMIÈRE TRÈS PURE.
Dans cette lumière, on apercevait très bien la nature humaine de Jésus portant en elle la Divinité. Son Humanité servait de voile pour couvrir sa Divinité, de sorte qu’en déchirant le voile de sa nature humaine, on trouvait Dieu. Voici le prodige des prodiges : Dieu et homme! Homme et Dieu!
Quelle merveille que le Fils qui prend une chair humaine et vient habiter parmi nous! sans quitter le Père et le Saint-Esprit … car, dans le véritable amour, on ne se sépare jamais …
« En ce moment des plus heureux, il me sembla que la Mère et le Fils étaient comme SPIRITUALISÉS. Pendant que les deux débordaient d’un excès d‘amour, alors, sans le moindre obstacle, Jésus sortit du sein maternel, c’est-à-dire que, pendant que ces très saints corps étaient transformés en LUMIÈRE, JÉSUS LUMIÈRE sortit sans le moindre obstacle de l’intérieur de la LUMIÈRE de sa Mère, les deux corps restant sains et intacts.
Ensuite, ils revinrent à leur état naturel.
« Qui pourrait décrire la beauté du petit Enfant qui, en ce moment de sa naissance, laissait voir extérieurement les rayons de sa Divinité? Qui pourrait décrire la beauté de la Mère qui restait tout absorbée dans ces RAYONS DIVINS?
… Et SAINT JOSEPH? … Il me sembla qu’il n’était pas présent à l’acte de la naissance, mais qu’il se tenait dans un autre coin de la grotte, tout absorbé dans ce profond mystère. Et s’il n’a pas vu ce mystère avec les yeux de son corps, il l’a très bien vu avec les yeux de son âme, car il était ravi en une extase sublime. »
UN PEU PLUS LOIN, LUISA DIT : « Je continuais de voir le Saint Enfant. D’un côté, je voyais la Reine Mère et, de l’autre, Saint Joseph. Ils étaient en train d’adorer profondément le Divin Enfant.
Il me semblait que la présence continuelle du petit Enfant tenait Joseph et Marie plongés dans une extase continuelle et, s’ils arrivaient à accomplir quelque autre activité, c’était par un prodige que le Seigneur opérait en eux. Autrement, ils seraient restés immobiles, sans pouvoir vaquer extérieurement à leurs devoirs.
Moi aussi, je fis mon adoration et, ensuite, je me suis retrouvée dans mon corps. »