
TRÈS BEAU TÉMOIGNAGE , CET HOMME AVORTEUR EST DEVENU PRO-VIE..IL NE SAVAIT PAS QU’IL TUAIT DES PETITS BÉBÉS, IL CROYAIT QUE CE N’ÉTAIT QU’UN AMAS DE CHAIR !
J’AI BESOIN DE REMERCIER DIEU D’AMOUR POUR AVOIR OUVERT LES YEUX DE CET HOMME, COMBIEN MAMAN MARIE DOIT ÊTRE HEUREUSE DE CETTE CONVERSION !

Ce devait être un avortement de routine en début de deuxième trimestre. La femme en était à son neuvième avortement, comme l’explique l’ancien avorteur Stojan Adasevic dans le documentaire The First Hour (« La première heure »).
M. Adasevic, devenu aujourd’hui l’un des chefs du mouvement pro-vie en Serbie, avait pratiqué plus de 48 000 avortements avant que des doutes sur la procédure ne le poussent à arrêter cette pratique. D’autres sources estiment ce nombre à 60 000.
Il attribue sa conversion pro-vie à deux éléments : une succession inhabituelle de rêves et une expérience particulièrement troublante au cours de ce qui devait être un avortement de routine. Il décrit ainsi la procédure :
J’ai ouvert le ventre, déchiré le placenta, après quoi la poche des eaux s’est rompue et j’ai pu travailler avec mon forceps d’avortement. J’ai attrapé quelque chose, que j’ai brisé, extrait et jeté sur un linge. Je regarde et je vois une main – une main assez grande. L’enfant avait 3 mois, peut-être 4. Je n’avais rien pour mesurer.
A trois mois de grossesse, le bébé est entièrement formé, y compris ses doigts et ses orteils. Tous ses organes et les systèmes de son corps sont présents. Il a des empreintes digitales et respire du liquide amniotique pour se préparer à sa vie en dehors du corps de la maman. M. Adasevic poursuit :
Quelqu’un avait versé de l’iode sur la table et la main est tombée de telle façon que les terminaisons nerveuses sont entrées en contact avec le liquide. Et que s’est-il passé ? J’ai regardé et je me suis dit : « Mon Dieu, la main bouge toute seule. » Je continue malgré tout avec mon forceps, j’attrape autre chose, je le brise, je l’extrais. Je me dis : « J’espère que ce n’est pas une jambe. » Je tire, je regarde : une jambe.
Je veux poser la jambe sur la table, doucement, afin qu’elle ne se place pas près de la main qui bouge. Mon bras se baisse et j’entends un coup dans mon dos. Je sursaute et, automatiquement, mon emprise sur le forceps se détend. A ce moment, la jambe fait une culbute et vient tomber près de la main.
Je regarde – la main et la jambe bougent toutes seules. Je poursuis tout de même en dirigeant mon instrument vers le ventre et je commence à briser tout ce qui se trouve à l’intérieur. Je me dis en moi-même que tout ce dont j’ai besoin pour compléter le tableau, c’est de tomber sur le cœur. Je continue de broyer, je broie, je broie, jusqu’à être sûr d’avoir fait de la bouillie de tout ce qu’il reste à l’intérieur, et je retire à nouveau mon forceps.
J’extrais cette bouillie en me disant qu’il doit s’agir de fragments osseux et je la pose sur le linge. Je regarde et je vois un cœur humain, qui se contracte, qui se relâche et qui bat, qui bat, qui bat. Je crois devenir fou. Je vois les battements du cœur ralentir, plus lentement, encore plus lentement, jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent complètement. Personne n’a pu voir ce que j’ai vu de mes yeux et être plus convaincu que moi de ce que je venais de faire : j’ai tué un être humain.
Cette étrange et terrible expérience a ouvert les yeux de Stojan Adasevic sur le caractère horrible de l’acte qu’il pratiquait. Cette puissante rencontre avec l’humanité de l’enfant à naître était en net contraste avec la formation qu’il avait reçue. Dans le documentaire, M. Adasevic décrit ses journées de travail en tant qu’avorteur :
Il m’arrivait de pratiquer 20, 25, 30 ou même 35 avortements par jour. Nous travaillions cinq jours par semaine…
Au cours de sa formation, on lui avait enseigné que l’enfant à naître était un sous-homme et que la vie ne commençait pas avant la naissance du bébé.
Ils nous martelaient que la vie ne commençait qu’à partir du premier cri du bébé, que, jusqu’à ce moment, cet être humain n’était qu’un autre organe du corps de la mère, comme un appendice. L’ablation de l’appendice du corps de la mère n’est pas un meurtre.
Seul un enfant né et qui avait crié pouvait être tué. S’il n’avait pas crié, on ne pouvait pas parler de meurtre. C’est pourquoi, immédiatement après la naissance, on plongeait la tête de certains enfants dans un seau d’eau. L’enfant qui respirait de l’eau au lieu de l’air ne pleurerait jamais, et donc, cela n’était pas considéré comme un meurtre. C’est terrible, mais les choses étaient ainsi.
L’avortement et l’infanticide étaient donc moralement admissibles. Ces pratiques étaient légales. Stojan Adasevic explique qu’il a commencé à avoir des doutes sur l’avortement après avoir fait des rêves étranges. Le documentaire raconte :
Il rêvait à un magnifique champ rempli d’enfants et de jeunes gens qui jouaient et riaient, âgés entre 4 et 24 ans, mais qui prenaient peur à sa vue et s’enfuyaient. Un homme vêtu de noir et de blanc le fixait en silence.
Ce rêve revenait chaque nuit et il se réveillait avec des sueurs froides. Une nuit, il demanda à l’homme en noir et blanc qui il était. « Je m’appelle Thomas d’Aquin. »
« Pourquoi ne me demandes-tu pas qui sont ces enfants ? » m’a demandé St Thomas dans un rêve.
« Ce sont ceux que tu as tués en les avortant », m’a-t-il répondu. (…)
L’échographie faisait ses débuts et montrait des images de bébés à naître. Cette nouvelle technologie n’a pas influencé Stojan Adasevic, mais il a commencé à avoir une série de rêves.
Après les songes troublants et la terrible expérience de cet avortement, M. Adasevic a annoncé à l’hôpital où il travaillait qu’il ne pratiquerait plus d’avortements. Sa conversion pro-vie lui a coûté cher.
C’était la première fois qu’un médecin en Yougoslavie communiste refusait de pratiquer cet acte. Ils ont divisé mon salaire par deux, licencié ma fille et empêché mon fils d’entrer à l’université.
M. Adasevic s’emploie depuis à changer les cœurs et les mentalités. Il a fait diffuser un documentaire pro-vie à la télévision serbe. Sa conversion fulgurante est glaçante, mais aussi enthousiasmante. Un avorteur acharné est devenu un héros pro-vie.
Soulignons d’ailleurs que Stojan Adasevic doit sa vie à un avortement raté. Sa mère, alors enceinte, avait demandé à se faire avorter, mais l’avorteur a manqué son acte et l’enfant est né vivant.
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Méditer les Écritures (Mt 6, 1-6. 16-18)…commentaire Normand Décary * VIVRE »COMME » MARIE *
Évangile (Mt 6, 1-6. 16-18)
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
“Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret; ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra.
‘Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret; ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret; ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra.’
Commentaires :
‘Si vous voulez vivre comme des justes’, dit Jésus! Le mot ‘comme’ est important dans ce que dit Jésus, car ce merveilleux ‘comme’ vient proposer un modèle différent de ce qui est en usage pour le juste. Si vous voulez vivre comme des justes, ne vivez pas comme ceux qui prétendent l’être de l’extérieur.
La justice est tout intérieure, elle ne peut venir que du seul Juste, car qui peut rendre justice à la maman qui perd son enfant aux mains d’un criminel? Il n’y a que Dieu qui peut rendre justice et pour rendre justice, Jésus le sait bien, il prendra sur lui toutes nos injustices, afin de rendre à la vie son droit, quel que soit le temps où la mort a retenu un enfant dans ses griffes. ‘Qu’as-tu à m’interroger sur ce qui est bon?
Dieu seul est le Bon.’ (Mt 19, 17) C’est difficile à entendre, à avaler : Dieu seul est Bon… Mais nos petites bontés envers le mendiant, nos générosités envers les proches, ne comptent-elles pour rien? Dieu seul est Bon et toute bonté doit être puisée à sa source. Tout se passe dans l’esprit pour vivre comme des justes. Cela n’a rien à voir avec l’extérieur, car la justice, comme la bonté, nous dépasse. Comment pourrions-nous vivre comme lorsque nous ne savions pas ce que c’est?
La justice ne s’enferme pas dans des airs pieux, ou dans la mesure d’un don et son clinquant.
‘Au-dehors vous offrez aux yeux des hommes l’apparence de justes, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité’ (Mt 23,28)
Si vous voulez vivre comme des justes, c’est au-dedans que cela doit se passer et non au-dehors, aux yeux des autres. Tout doit se vivre au-dedans, aux yeux de Dieu, dans la foi au Seul qui est Juste. Il n’y a que Lui qui peut reconnaître la valeur des deux piécettes de la veuve qui donne tout en comparaison avec le riche qui donne beaucoup de pièces, mais seulement de son superflu. L’une en donnant peu aux yeux du monde donne tout, et l’autre, en donnant beaucoup aux yeux du monde, donne peu.
Qui peut juger, sinon le Juge qui se livre en entier pour nous libérer de tout jugement? ‘Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.’ (Jn 3, 16-17)
Si vous voulez vivre comme des justes, il faudra vivre à la lumière du Seul Juste, cette lumière que le monde des apparences ne veut pas voir parce qu’elle les empêche de se faire voir pour passer pour des justes.
‘Et tel est le jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs oeuvres étaient mauvaises. Quiconque, en effet, commet le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient démontrées coupables, mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, afin que soit manifesté que ses oeuvres sont faites en Dieu.’ (Jn 3, 19-21)
Alors pour vivre comme des justes, il faut vivre du dedans comme cette femme qui vient au temple pour tout donner ce qui en apparence est peu et qui pourtant est tout ce qu’elle a pour vivre. Dieu voit dans le secret, il voit ce qu’il y a dans le fond du cœur, car Dieu est Esprit, il est aussi inapparent que l’acte de justice vécu dans le secret. Toutefois, Dieu voit dans le secret, il voit la vraie valeur de la prière, du jeûne et de l’aumône. Il est le seul qui peut voir ce qu’il y a dans notre cœur.
Si vous voulez vivre comme des justes, vivez pour n’être vus que de Dieu dans ce que vous prétendez faire de juste. Il ne faut surtout pas se donner des airs de justes pour être vus, car comment se donner l’apparence de justes, des airs de sainteté quand nous ne savons même pas ce que c’est qu’être juste et encore moins un saint!
Il s’agit de nous rendre dociles à l’Esprit dans l‘esprit pour le laisser nous conduire et nous mettre au service de son grand dessein d’amour sur tous.
Qui mieux que Marie peut nous servir de modèle pour vivre comme des justes? À l’annonciation, l’Esprit Saint engendre le Fils de Dieu dans le sein de Marie et la voilà qui court sans discussion assister sa cousine enceinte de six mois. Elle ne s’inquiète en rien de son sort de fille-mère et ne pose aucun obstacle à la volonté de Dieu. Une docilité qui l’amène dans un agir imprévisible pour tous ceux qui la regardent vivre.
‘Je suis la servante du Seigneur; qu’il m’advienne selon ta parole! ’ (Lc 1, 38) Le Père voit dans le secret et il lui revaudra.
‘Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.’ (Lc 1, 49-50)
Elle était bien, au fond de sa petite maison, lorsque l’ange est venu à sa rencontre au nom du Père. Elle était bien disponible, dans la prière, le jeûne et l’aumône. Elle était toute donnée à Dieu, pour ainsi vivre dans l’esprit et recevoir ce pur esprit qu’était l’ange pour engendrer le Fils de Dieu.
Si vous voulez être des justes, vivez comme Marie.!!
NDC
source: http://blog.smrdc.com/18-juin-mt-6-1-6-16-18-vivre-comme-marie-2/
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Publié par Myriamir le 17 juin 2015
https://myriamir.wordpress.com/2015/06/17/mediter-les-ecritures-mt-6-1-6-16-18-commentaire-normand-decary-vivre-comme-marie/