Lisons un extrait de ce que Le Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus, a à dire concernant le Démon !

« La vigilance dans la prière est un moyen indispensable pour lutter contre le démon. Sainte Thérèse dit qu’un motif pour lequel nous devons nous adonner à l’oraison, c’est que le démon n’a plus autant de prise pour nous tenter. Si les démons « remarquent que nous ne nous tenons plus sur nos gardes, ils peuvent nous porter un grave préjudice.
Dès qu’ils voient qu’une âme est chancelante, et qu’elle n’est ni constante dans le bien ni fermement résolue d’y persévérer, ils ne lui laissent de repos ni jour ni nuit, lui suggèrent mille craintes, et lui représentent sans cesse de nouvelles difficultés.

C’est ce que l’expérience m’a fort bien appris ; voilà pourquoi j’ai pu en parler.

J’ajoute que personne ne sait combien l’avis que je viens de donner est sérieux » (Le chemin de la perfection, ch. 25). L’Église, pour marquer l’importance de la lutte contre les puissances infernales, a approuvé des prières spéciales : prières des grands exorcismes, exorcismes de Léon XIII, prière à saint Michel après les messes privées.

L’invocation de certains saints qui ont une puissance particulière sur les démons est spécialement recommandée. La prière à l’ange gardien est certainement efficace : il a reçu mission de nous protéger, et contre qui nous protégerait-il sinon contre les anges déchus qu’il peut affronter avec la puissance de sa nature angélique et les privilèges de l’ordre surnaturel.
Aux apôtres qui s’étonnaient de n’avoir pu chasser un démon Notre-Seigneur disait : « Ce genre de démons ne peut être chassé que par la prière et par le jeûne » (Mc 9, 28) indiquant ainsi l’efficacité spéciale du jeûne contre les puissances infernales.

L’hagiographie montre en effet que les saints qui eurent une action spéciale sur les démons furent tous de grands pénitents : saint Basile, saint Antoine, saint Jean de la Croix, sainte Thérèse, le Curé d’Ars.
Il semble normal que la mortification du sens, sur lequel les démons agissent habituellement, libère d’abord de leur influence. En nous faisant dominer la nature elle nous rend semblables aux anges et nous confère ainsi une certaines puissance sur les anges déchus. »

Source : Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus, Je veux voir Dieu (1949), Vénasque, Editions du Carmel, 1998, p. 109-110

Commentaire de Patric Chenaux ici-bas :

Le diable existe, c’est certain et ceux qui le nient sont des insensés déjà à son pouvoir. Nous pouvons remarquer l’attrait des gens aux sciences occultes, que ce soit l’horoscope ou la voyance. L’horoscope d’ailleurs est le premier pas qui conduit les pauvres âmes dans les chaînes infernales du démon, il a une emprise directe, comme un droit, sur celui ou celle qui cède à lire chaque jour son horoscope. D’ailleurs cela devient une habitude, et on ne peut plus s’en passer.
Beaucoup de maladies psychiatriques sont l’oeuvre du démon. Quand il m’arrive d’entrer dans un hôpital psychiatrique cela sent l’occultisme. D’ailleurs l’occultisme se rencontre partout. Et le diable qui aime faire croire qu’il n’existe pas, s’amuse bien avec nos bons français qui se ventent de ne pas être superstitieux et de ne pas avoir de religion. La superstition est certes un lien du démon, et il y a énormément de gens qui le sont. Le démon rend les gens esclaves.

Tandis que Notre Seigneur Jésus Christ nous rend libre. J’ai dit à un athée que les seuls hommes libres en France sont les catholiques. Tous les autres sont pris dans un esclavage du démon et peut-être le pire de ces esclavages est l’indifférence, la « tolérance »: « tu crois à la réincarnation, lui à la résurrection, moi à rien, cela n’a pas d’importance, nous sommes frères « .

Mais alors!  Voilà le poison venimeux du diable qui va nous empêcher de dire comme un jour l’a dit Mgr Lustiger devant un imam, un rabbin, un protestant à se dire tous unis, il a tapé sur la table et a dit:

« Il y a une différence entre nous, c’est Jésus Christ. »

Et le démon le sait bien. Sainte Thérèse de Jésus était harcelée par des démons, tellement que les soeurs paniquaient ne sachant plus que faire pour soulager la sainte. Thérèse leur dit apportez-moi de l’eau bénite, elle se signa avec et aspergea tout autour d’elle, les démons fuirent et ne revinrent pas. On pourrait en reparler de l’eau bénite, qui parait un peu négligée de nos jours.
Bref, oui, la prière est le moyen de se prémunir contre les attaques du démon, particulièrement l’oraison qui est une contemplation des mystères de Dieu. La prière doit trouver sa place dans nos vies, comme la méditation qui est un moment où nous réfléchissons sur les choses de Dieu et, nous l’avons dit l’oraison.

La lutte contre le démon est importante, constante. N’oublions pas que notre adversaire ne nous lâche pas, il ne dort pas, ne se fatigue jamais. Il veille l’instant où il peut semer troubles, désordres, doutes, tentations. Il est le malin, le mauvais.

Je me permets de donner quelques règles

concernant la lutte contre le démon.

La première est la prière privée et publique. La messe, la liturgie, les gestes de notre religion (jusqu’aux cloches qui sonnes), la prière des heures, les monastères et couvents… sont des barrières efficaces contre les attaques du diable. Donc aimons l’Église et sa liturgie. L’autre dimanche, j’ai entendu une paroissienne dire: « Jésus n’en a rien à faire de la liturgie ». C’est le langage du démon.

La deuxième est une question d’attitude: ne jamais insulter le diable, ne jamais se moquer de lui, ne jamais minimiser sa puissance, ne jamais toucher à tout ce qui est occulte.

Enfin troisièmement : oser dire que telle ou telle pratique est démoniaque, et oser dire que Satan existe.

Ce sont des choses toutes simples et basiques mais il faut y penser.

Source : http://www.laneuvaine.fr/la-lutte-contre-le-demon/#imageclose-2990