Petite correction.. pour ceux qui désirent s’abonner à la *Revue Au souffle de l’Esprit*


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Note Myriamir: Il est écrit dans le PDF de la *Revue Au souffle de l’Esprit* que vous pouvez contacter les éditions du Parvis (c’est une erreur).. pour cette raison, plusieurs lecteurs  ont pris contact avec eux, pour s’abonner à la Revue(on leur a répondu qu’il n’avait pas cette revue, …alors j’ai écrit à  l’éditeur Christian Dachy, qui m’a répondu que ce qu’il voulait  signifier, c’était que ceux qui voudraient se procurer les volumes ..soit des prophètes ou des Saints dont Monsieur Dachy fait mention dans sa Revue, qu’il était possible de le faire aux éditions du Parvis..(à titre de référence)

Je vous invite donc à contacter notre frère Christian directement, soit  pour s’abonner ou pour toutes autres informations.

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PDF DE LA REVUE UN CLIQUE SUR L’IMAGE

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LE CARÊME DE 1923..*Soeur Josefa Menendez*LA VOIE DOULOUREUSE*


Josefa-NS

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LA VOIE DOULOUREUSE

1er janvier – 17 février 1922
L’OEUVRE de Jésus doit être fondée sur beaucoup de souffrance et d’amour.
(La Très Sainte Vierge à Josefa, 21 janvier 1923.)

On est à l’aurore de l’année 1923, celle qui s’achèvera sur la mort de Josefa. La dernière étape s’ouvre donc devant elle: elle le pressent. D’ailleurs, le 3 décembre précédent, lors d’une cérémonie de Confirmation dans la chapelle du Sacré-Coeur, la Sainte Vierge lui a annoncé que c’était à l’Évêque de Poitiers: qu’elle aurait à transmettre les Paroles de son Fils. Puis, Elle a ajouté : « Tu le verras trois fois avant de mourir. »
Le ciel est donc à l’horizon et cette espérance a ranimé son courage. Elle en a besoin, car bien des ombres descendent sur son chemin et les premiers jours de janvier l’appellent à d’autres épreuves. Le démon entre de nouveau en scène et reprend ses anciennes attaques.

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Mais au milieu des coups, des menaces, des enlèvements, des longues heures passées en enfer, Jésus, sculpte en elle sa ressemblance et l’associe, dans la même mesure, à son OEUVRE de Rédemption. Elle sauve des âmes et prépare la voie au Message de l’Amour. En vain, la rage de Satan s’exaspère-t-elle et croit-elle parfois triompher. À l’instant marqué par le Maître du ciel et de l’enfer, elle s’évanouit dans un blasphème…
C’est ainsi que le lundi 8 janvier 1923, Josefa écrit:
« J’avais, ce matin, dans mon âme, un grand désir de Jésus. En ces jours où je souffre tant, le moment de la communion est pour moi un grand soulagement. Aujourd’hui, après la nuit terrible passée en enfer, je l’attendais avec plus de désir encore!…
« Au retour de la Sainte Table, je vis soudain Notre-Seigneur, Il marchait devant moi et, se retournant,

Il dit :
« – Viens, Josefa mon Coeur t’attend! »
« Aussitôt, je renouvelai mes Voeux et Il répéta :
« – Oui, mon Coeur t’attend! »
« Je renouvelai mes Voeux une seconde fois et Jésus poursuivit:
« – Tu M’as reposé et c’est à mon tour maintenant de te reposer. »
« Alors, son Coeur s’ouvrit et Il m’y fit entrer. »

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Quelques instants, que Josefa appelle « des instants du ciel », se passent dans cette divine Demeure….
« Quand Il m’en fit sortirécrit-elle je Lui confiai toute ma crainte du démon et de ses menaces… et je Le suppliai de ne jamais permettre qu’il arrive à me tromper. »
Jésus répondit :
« – Pourquoi crains-tu? Ne sais-tu pas que Je suis plus puissant que lui et que tous tes ennemis? Le démon avec toute sa rage ne peut faire plus de mal que ce qu’autorise mon Amour. Car c’est Moi qui permets la souffrance des âmes que J’aime. Elle est nécessaire à toutes, mais combien plus à mes âmes choisies ! … Elle les purifie et Je peux ainsi Me servir d’elles pour arracher beaucoup d’âmes à l’enfer.»
Et faisant allusion aux vaines menaces qu’elle ne cesse d’entendre :

« – Ne les crains pas – répète-t-Il – et confie-toi en mon Coeur qui vous garde comme la prunelle de mes Yeux. Oui, Josefa, cette maison est très aimée de mon Coeur… quoique, plus d’une fois, J’y verse l’amertume de mon Calice….
« Je reviendrai bientôt pour que tu écrives encore les secrets de mon Amour. En attendant continue… continue à travailler à ma tunique! »
Sur ce rappel de sa demande de Noël, Jésus disparaît et Josefa entre de nouveau dans les obscures tempêtes qu’elle doit traverser.

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Une fois encore, le 21 janvier, une clarté céleste brille sur cette nuit. La Très Sainte Vierge n’est-Elle pas toujours proche de son enfant aux heures douloureuses?
Dans cette matinée plus libre du dimanche, Josefa achève d’écrire ses notes. C’est un travail coûteux à son obéissance, surtout lorsqu’elle doit redire ce qu’elle a vu et entendu dans l’abîme où elle descend souvent à cette époque.
« Je l’ai fait – note-t-elle – pour obéir et prouver à Jésus que je L’aime. »
La Très Sainte Vierge, qui lui apparaît à la chapelle vers le soir, souligne d’abord le mérite de cet acte :
« – Parce que tu as vaincu tes répugnances par amour – lui dit-Elle – le ciel s’est ouvert aujourd’hui pour l’éternité à une âme dont le salut était en péril.
« Si tu savais que d’âmes peuvent être sauvées par ces petits actes! »

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« Elle est si bonne et si Mère, que je me suis enhardie à Lui confier plusieurs choses… et Elle me répondit :
« – Jésus veut que, pendant ta vie, ses Paroles restent cachées. Après ta mort, elles seront connues d’un point à l’autre de la terre et beaucoup d’âmes, à leur lumière, se sauveront par le chemin de la confiance et de l’abandon au Coeur miséricordieux de Jésus. »

 

Et comme Josefa, toujours craintive en face de si grandes choses, exprime à cette Mère incomparable toutes ses anxiétés :

« – Ma fille – lui dit-Elle avec tendressene t’effraie pas, l’OEUVRE de Jésus doit être fondée sur beaucoup de souffrance et d’amour…. Ne crains rien, Jésus est Tout-Puissant, et c’est Lui qui agit. Il est Fort, et c’est Lui qui vous soutient. Il est Miséricordieux, et c’est Lui qui vous aime!»

 

Puis, la prévenant pour ainsi dire des tribulations par lesquelles elle devra passer :
« – Il connaît le fond des coeurs et c’est Lui qui permet toutes les circonstances. Si, plus d’une fois, ses Plans te semblent ‘traversés’, c’est qu’Il veut te garder ainsi bien humble et bien petite. »
Josefa Lui redit encore sa crainte d’être elle-même un obstacle à ses Desseins.

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« – C’est vrai que tu es bien misérable – répond la Vierge avec compassion – mais c’est à cause de cette misère même que Jésus a pitié de toi et qu’Il te met à l’abri au fond de son Coeur, afin que rien ne puisse t’atteindre. Humilie-toi dans ta petitesse et ta misère, ma fille, mais confie-toi à Lui, car Il t’aime et ne t’abandonnera jamais. Que toute ton ambition soit de Lui donner beaucoup d’âmes, beaucoup de gloire et beaucoup d’amour! »

« Je lui demandai de me bénir. Elle traça sur mon front le signe de la Croix avec ses deux doigts, en disant :
« – Oui, Je te bénis de tout mon Coeur. »
« Et Elle disparut. »
Le ciel semble se fermer de nouveau et le démon retrouver sa puissance à travers les jours et les nuits de Josefa.
Cependant, le jeudi 1er février, sainte Madeleine-Sophie lui apparaît comme une messagère avant-coureuse de paix. Elle la convoque dans la cellule qu’elle sanctifia jadis par sa prière et sa sainteté.

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Elle lui annonce l’entrée au ciel de cinq de ses filles dont elle lui donne les noms et, consacrant pour ainsi dire sa présence dans ce lieu de bénédiction, elle ajoute :
« – Tu ne peux savoir avec quelle joie Je vois venir ici mes filles chéries. Du haut du ciel, je les bénis avec une tendresse de mère et je répands sur elles bien des grâces…. Mon désir est que chacune soit pour le Coeur de Jésus un lieu de repos et d’amour. »

 
Quelques jours après, 4 février, Elle la réconforte par ces mots :
« – Ne te lasse pas de souffrir. Les âmes qui souffrent par amour verront de grandes choses, je ne dis pas dans le temps, mais dans l’éternité! »

 
C’est Elle encore qui, le lundi 10 février, après des jours de dures épreuves, lui annonce le retour prochain de Notre-Seigneur:
« – Que sa Paix garde ton coeur, ma fille…. Il va bientôt venir console-Le avec grande confiance. N’oublie pas que s’Il est ton Dieu, Il est aussi ton Père, et non seulement ton Père, mais encore ton Époux…. Ne crains rien et parle-Lui de tout, car Il est toujours prêt à t’écouter. Il est si bon notre Dieu! Et son Coeur si compatissant ! … »

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Et comme on est à la veille des Quarante-Heures :
« – Consolez-Le et aimez-Le – ajoute-t-Elle. – Que son Coeur se repose parmi vous et que ta petitesse Lui sauve beaucoup d’âmes!… »
Puis, appuyant sur la pensée maîtresse de toute sa vie :
« – Oui, consolez-Le par votre humilité, car là où il y a l’humilité, tout va bien ; mais là où l’humilité manque, tout va de travers. »

 

Et après lui avoir confié ses désirs maternels :
« – À Dieu! – lui dit-Elle en la bénissant. – Ne refuse rien à ton Dieu. »

Dès le soir, le démon s’exaspère contre l’intervention de la Sainte et surtout contre ses conseils: « – Cette bienheureuse ruine mon pouvoir par sa seule humilité. »

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Et comme s’il était forcé de livrer son infernal secret :

 

« – Ah! – rugit-il dans un blasphème si je veux tenir à fond une âme, je n’ai qu’à exciter en elle l’orgueil… si je veux la perdre, je n’ai qu’à lui laisser suivre l’instinct de son orgueil. C’est l’orgueil qui fait mes victoires et je ne prendrai pas de repos jusqu’à ce qu’il surabonde dans le monde.

 

Je me suis perdu par l’orgueil, je ne consentirai pas à ce que les âmes se sauvent par l’humilité. « Voilà qui est bien clair – conclut-il dans un cri de rage – toutes les âmes qui arrivent au comble de la sainteté sont celles qui se sont enfoncées le plus profondément dans l’abîme de l’humilité! »

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« Josefa transcrira cette confession diabolique avec une grande émotion et son amour filial exultera, au milieu de ses douleurs, à ce témoignage inattendu rendu à l’humilité de sa sainte Mère Fondatrice.

 
L’époque des Quarante-Heures a toujours été pour elle un sommet de vie réparatrice. Mais cette année est la dernière ici-bas, où Notre-Seigneur la convie à porter avec Lui la Croix des âmes qui se perdent en ces jours de plaisirs déréglés et de réjouissances sans frein. Son amour a bien grandi depuis un an et c’est en Épouse maintenant qu’elle va partager les amertumes du Coeur blessé de son Maître. Elle L’attend, car sainte Madeleine-Sophie l’a préparée à cette prochaine rencontre.
Le 11 février, dimanche des Quarante-Heures, pendant la sainte messe, Il lui apparaît soudain. Il y a déjà un mois qu’elle ne L’a plus revu :
« – Josefa – lui dit-Il – veux-tu Me consoler? »

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Elle renouvelle ses Voeux et Lui exprime son ardent désir, non sans quelque réticence, « car – ajoute-t-elle – J’ai peur de moi qui suis chaque jour plus misérable.… »
« – Ne pense pas à ce que tu esrépond Notre-Seigneur Je te donnerai la force pour tout ce que Je te demanderai. N’oublie pas, Josefa, que Je permets tes misères et tes chutes afin que, malgré les grâces que Je te fais, tu restes sans cesse en face de ton rien. »
Puis, son Coeur s’embrase :
« – Et maintenant, allons nous occuper des âmes!... Beaucoup se perdent, il est vrai… mais nous pourrons en arracher beaucoup d’autres au chemin de la perdition et mon Coeur, du moins, sera consolé des offenses qu’Il reçoit.
« Sais-tu, Josefa, combien les pécheurs Me déchirent et comme J’ai besoin d’âmes qui réparent? « C’est pourquoi Je viens Me reposer parmi celles que J’ai choisies Moi-même. Que ces âmes sachent, par leur fidélité et leur amour, cicatriser les blessures que Je reçois des pécheurs. Comme il est nécessaire qu’il y ait des victimes pour réparer l’amertume de mon Coeur et soulager sa Douleur! Que de péchés!… et que d’âmes se perdent ! … »
Elle Le supplie de venir parmi ses Épouses qui ne désirent pas autre chose et de leur inspirer ce qu’elles peuvent faire pour consoler une telle douleur.

Christ and the Cross

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« – L’unique chose que Je veux – répond-Il – c’est l’amour: Amour docile qui se laisse conduire par l’action de Celui qu’il aime…. Amour désintéressé qui ne cherche ni son plaisir, ni son intérêt propre, mais ceux du Bien-Aimé. Amour zélé, ardent, dévorant qui franchit tous les obstacles que lui oppose l’égoïsme: voilà le véritable amour, celui qui arrache les âmes à l’abîme où elles se précipitent. »

 

Encouragée par tant de condescendance, Josefa poursuit ses naïves questions.
« Comment se fait-il – écrit-elle – lorsqu’on prie pour une âme des mois et des mois, que la prière semble ne rien obtenir?... Comment Lui qui désire tant la conversion des pécheurs, ne touche-t-Il pas leurs coeurs pour que tant de prières et de sacrifices ne se perdent pas?… Et je Lui parlai de trois pécheurs, de deux surtout, pour lesquels nous prions ici depuis si longtemps! »

 

« – Quand une âme prie pour un pécheur avec l’ardent désir de sa conversion – répond-Il avec condescendance – elle obtient le plus souvent son retour, ne serait-ce qu’au dernier moment. Et l’offense qu’a reçue mon Coeur est réparée.

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« De toute manière, la prière n’est jamais perdue, car d’une part, elle console la douleur que Me cause le péché, de l’autre, son efficacité et sa puissance servent, sinon à ce pécheur, du moins à d’autres âmes mieux disposés à en recueillir le fruit.

 
« Il y a des âmes qui, pendant leur vie et durant toute l’éternité, sont appelées à Me rendre la gloire qu’il leur appartient, à elles, de Me donner, et celle qu’auraient dû Me procurer d’autres âmes qui se sont perdues…. C’est ainsi que ma Gloire n’est pas atteinte et qu’une âme juste peut réparer les péchés de beaucoup d’autres.
« Que ta prière constante soit celle-ci, Josefa :
« Père Éternel qui, par Amour pour les âmes, avez livré à la mort votre Fils unique, par son Sang, par ses Mérites et par son Coeur, ayez pitié du monde entier et pardonnez tous les péchés qui se commettent.
« Recevez l’humble réparation que Vous offrent vos âmes choisies. Unissez-les aux Mérites de votre divin Fils, afin que tous leurs actes soient de grande efficacité.
« O Père Éternel! Ayez pitié des âmes et n’oubliez pas que le temps de la Justice n’est pas encore arrivé, mais celui de la Miséricorde. »

« – Ne Me refuse rien – dit-Il avant de s’éloigner – et n’oublie pas que J’ai besoin d’âmes qui continuent ma Passion pour retenir la Colère divine. Mais – ajoute- t-Il en la rassurant – Je te soutiendrai. »

fillette en prière

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À SUIVRE…

 

*Au souffle de l’Esprit*Revue mensuelle catholique-Éditeur /Christian Dachy / Version PDF offerte ici en avant-goût *


jésus marie joseph

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Je viens de connaître cette revue qui est très riche d’enseignements.. je suis très heureuse de la présenter pour ceux qui ne la connaisse pas. Comme vous le savez sans doute, éventuellement nous n’aurons plus accès à  »Internet » pour nourrir notre  »Foi ». Je pense que c’est pour cette raison que de plus en plus de personnes sont inspirées pour éditer des  »formules revues » que nous pouvons recevoir chez-nous dans notre boîte aux lettres…et qui nous permettras le temps venu de ne pas rester sans Ressource…Nourrir notre Foi est aussi Important sinon plus, que nourrir notre corps. Voici donc cette revue du mois de Décembre 2015 formule PDF, afin que vous aussi puissiez la découvrir et vous abonner si cela vous convient.

Myriamir

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Au souffle de l’Esprit

Revue mensuelle catholique

N° 35 : Décembre 2015

 

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Table des matières

P03. Editorial

P07. Amis de Dieu – Vie de prière, avec saint José-Maria (1ère partie)

P13. Méditation sur les Évangiles avec le Père Charles de Foucauld

P16. Extraits des cahiers de Maria Valtorta

– 20 janvier 1944

– 17 novembre 1944

– 26 décembre 1945

P21. Deuxième message au monde en détresse (Padre Pio)

P34. Soeur Marie Lataste, mystique catholique

– La conversion du pécheur

– La confession

– Le secret de la confession

– Réjouis-toi fille de Sion, ton roi est venu habiter ton coeur

P43. Jésus, Lumière du monde

P47. Du lieu de l’immortalité ou de l’état des corps glorieux après la résurrection (abbé Arminjon)

P75. Confidences de Jésus à ses prêtres

– Âmes victimes de maléfices

– Qui peut exorciser

– Exorciser : l’action la plus directe de la Pastorale

P83. Fille du Soleil

– 28 et 29 mars 2006, 3 avril 2003

P87. Thérèse de Lisieux : Conseils et Souvenirs

– Piété (suite)

P92. Le message étonnant de Jean de la Croix (suite et fin)

P96. Les enfants de Medjugorje, Soeur Emmanuel Maillart

P101. Lettre d’un ami à un ami n° 27

P105. Extraits de Divins Appels

– L’Amour

Au souffle de l’Esprit – Décembre 2015

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Éditorial

Christian Dachy

Encore une fois, je vous le dis : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux.»

(Mt 18, 18-20)

 

Nous avons vu dans l’éditorial précédent que Jésus serait avec nous jusqu’à la fin du monde. Et puisqu’Il l’a dit Lui-même, nous ne pouvons que le croire et nous en remettre complètement à sa parole.

 

Remarquez que le chapitre repris était non le 18 mais le 28 – petite erreur de frappe au clavier, difficilement repérable à la relecture. C’est surtout la dernière phrase reprise ci-dessus qui retient mon attention, tant je n’ai pu développer que sur la fin de mon texte ce sur quoi je voulais essentiellement parler, cette présence tellement réelle bien que non palpable de Jésus parmi nous alors qu’il nous a promis sa présence jusqu’à la fin du monde.

Oui, Jésus fait aujourd’hui encore partie intégrante de notre vie, de notre vie de tous les jours, tout comme il était présent pour ses apôtres et disciples du temps de son vivant sur la terre. Bien sûr, cette présence nous la voyons sous les espèces du pain et du vin transformés en Corps et Sang de Jésus-Christ au cours de l’Eucharistie, véritables sources de la Vie et de la Sainteté vers lesquelles ils nous aspirent tous, si nous le voulons.

Chaque communion devrait ainsi nous rapprocher à chaque fois davantage de Celui qui se donne à nous pour nous transformer et nous faire vivre de sa vie, pour reprendre Saint Paul qui nous dit

« Ce n’est plus moi qui vis mais le Christ qui vit en moi ».

Le Christ vivant en chacun de nous, je peux le voir en toute personne qui est un autre Christ par lequel Dieu veut me dire aussi quelque chose, et surtout au travers de mes frères et sœurs qui partagent avec moi cette foi en Lui et en la Vie Éternelle.

 

Cette Vie que nous sommes tous appelés à vivre un jour ensemble, au moment choisi par Lui, au moment le plus opportun pour chacun de nous, tant notre Père du Ciel qui nous aime d’un Amour incommensurable, a la délicatesse de nous rappeler à Lui au moment où nous sommes le plus préparé à le rencontrer, au terme de toute une vie de lutte contre soi-même mais une lutte dans l’amour de Lui, du prochain et aussi de nous-même.

Nous avons en effet toute une vie pour nous préparer à cette rencontre avec l’Éternel, qui devra immanquablement passer par Celui qui a donné sa vie pour chacun de nous, quelles que soient les croyances de chacun. Préparation signifie préparer toute notre être à cette rencontre et nous efforcer que ce passage soit comme le prolongement de ce que nous aurons vécu sur cette terre, en ayant compris que nous pouvons, sans attendre ce moment, vivre dès ici-bas cette intimité avec le Seigneur.

 

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Oui, le Seigneur Jésus nous appelle à vivre cette vie de tous les jours avec Lui, si nous le voulons, si nous arrivons à comprendre que cela est réellement possible. Non seulement quand nous le recevons au cours de la Sainte Messe, qui est, il est vrai, un moment absolument privilégié d’union à notre Sauveur puisqu’Il est physiquement en nous pendant quelques temps, mystère extraordinaire et insondable de l’Amour divin, mais aussi à tout autre moment.

 

Vivre avec Jésus, comme nous l’ont montré tant et tant de saints depuis le début du christianisme, est quelque chose à la portée de chacun, sans exception. C’est à la fois quelque chose de simple et de difficile. Simple tant parce que accessible à tous que parce qu’il suffit d’ouvrir son coeur à l’Amour qui veut se donner à nous, simple parce qu’il suffit d’élever son âme à Lui, simple parce cela peut se faire en tout temps et en tout lieu…

Difficile, si l’on veut, parce que nous sommes accaparés par les tâches quotidiennes de la vie, le travail, la famille, les loisirs de toutes sortes, toutes les contingences matérielles inhérentes à l’existence humaine, etc…

Et de plus, le monde dans lequel nous vivons

n’est pas de nature à nous y porter !

Et pourtant, c’est bien ce que notre bon Jésus désire pour chacun de nous, cette intimité avec Lui, à vivre tous les jours, à tout moment, en toute circonstance, non seulement quand nous sommes plusieurs réunis dans la prière, mais aussi dans ce coeur à coeur avec l’Ami, le Maître, le Consolateur. Car Jésus est bien là près de moi, avec moi, en moi-même quand j’accomplis les tâches les plus banales.

Par un mystère qui nous est difficilement compréhensible, notre Dieu a voulu qu’il en soit ainsi afin que les Paroles données par son Fils soient traduites en acte au plus intime de notre vie.

Oui, si je vis de l’esprit de Jésus, si je désire faire corps avec Lui, si je m’efforce avec simplicité de vivre de son amour, je dois prendre conscience de son action en moi, parce qu’Il est bien là, en moi, au plus profond de mon être où la Trinité Sainte d’Amour est bien présente. Et c’est parce qu’elle est bien présente que la Vie est en moi et que je vis du souffle de Dieu en moi. Sans ce souffle, mon cœur ne bat plus, je ne suis plus de ce monde. La bienheureuse Élisabeth de la Trinité nous le dit avec tant d’enthousiasme et de coeur, vous le savez si bien puisque je lui laisse la parole de temps en temps.

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Cet ardeur du coeur ne doit-il pas être nôtre également ?

Jésus attend que nous dialoguions avec Lui, que nous Lui parlions de tout, Lui qui est si attentif à chaque mouvement de notre coeur qui nous porte à aller à Lui. N’est-ce pas Lui qui nous suggère ses saintes pensées pleines de sollicitude pour ceux qui sont autour de nous, de vivre dans la charité et l’amour ?

 

Je le pense, j’en suis certain, les élans de notre coeur ne sont mus en fin de compte que par sa force qu’Il nous donne parce que notre coeur se veut ouvert à Lui. Ce n’est qu’ainsi qu’Il peut agir en nous par ce oui que nous lui donnons, un oui qu’Il sait totalement imparfait mais qu’il purifiera.

Quand on dit que c’est l’intention du coeur qui compte, il en est bien ainsi, mais une intention vide de malice et cela Jésus qui nous connaît bien mieux que nous le sait. C’est bien la raison pour laquelle Il nous dit que c’est sur l’amour que nous serons jugés. Comme le cœur de saint Dismas, le bon larron, devait être gonflé d’amour à éclater pour que Jésus lui confirme sur la Croix qu’il serait avec Lui le soir même en Paradis !

 

Deux amis qui sont en conversation ne se parlent-ils pas des choses qui les passionnent tous les deux. Ne se confient-ils pas l’un à l’autre en abordant ce qui a motivé leur rencontre, les difficultés qu’ils ont rencontrées et les joies qu’ils ont partagées.

Et pourtant, bien que se comprenant assez bien l’un et l’autre, ils sont incapables de dire ce que l’autre pense, en tout cas bien partiellement. Jésus, Lui, connaît absolument tout de nous, la moindre de nos pensées Lui est connue. De toute éternité Il sait tout de nous. Il sait ainsi ce que nous allons lui dire et pourtant il attend que nous lui parlions et que nous lui fassions part de ce que à quoi nous pensons.

Il attend parce qu’Il a cette délicatesse de nous laisser parler, Oui, Il attend impatiemment que nous ayons ce coeur à coeur avec Lui, parce qu’en nous découvrant de la sorte, Il sait que nous lui faisons entièrement confiance.

C’est la conversation d’un Ami à un ami, d’un Père avec son fils. Les grâces qu’ils nous donnent sont les réponses que nous obtenons de Lui puisque nous ne pouvons pas entendre sa voix ni voir son visage. Nous avons foi en Lui. Et c’est l’expression totale de notre foi qu’il attend que nous Lui manifestions par ce coeur à coeur.

Oh, mon Seigneur et mon Dieu, Tu es bien la clef de tout mon être , la solution à tous mes problèmes. Ton Coeur très compatissant et très doux, un coeur aimant au-delà de tout ce que je peux imaginer, m’attend à chaque instant.

Le Seigneur a tellement hâte de nous donner quelque chose quand nous le Lui demandons de tout notre coeur, avec simplicité, sûr d’être écouté d’une oreille attentive et bienveillante quand bien même nous nous serions détournés de Lui à un moment ou à un autre.

Ne l’oublions pas, notre Dieu est Celui de la Miséricorde, la Miséricorde toujours agissante pour autant que nous l’implorions sincèrement, contrit de nos erreurs si souvent répétées. Il est le Dieu de la patience, une patience qui peut durer toute une vie, une vie de la terre pour les hommes que nous sommes. Si nous n’avons pas suffisamment foi en Lui, n’hésitons pas à insister sans cesse pour qu’Il augmente en nous cette foi, pour aller plus sûrement et vaillamment à Lui.

Au vu de ce qu’est chacun de nous et de notre lenteur à lui donner notre « OUI », comme il est difficile de comprendre cette folie de l’Amour de Dieu. Car si nous étions un peu plus attentifs à mettre en pratique ces commandements, le monde ne serait pas ce qu’il est !

Nous avons plus que jamais besoin d’entretenir cette intimité avec Jésus pour que son Amour nous habite et soit agissant en nous, pour nous transformer en véritable enfant du Père, pour permettre à notre Dieu de faire sa demeure en nous déjà sur cette terre, pour sa plus grande gloire.

 

Jésus veut que nous soyons purifiés dès ici-bas par le feu de son Amour, le seul capable de brûler en nous toutes nos imperfections. L’homme est tellement faible dans les résolutions qu’il peut prendre qu’il ne peut se sanctifier qu’en pratiquant l’amour, en le vivant à chaque instant, c’est ce que les saints ont si bien compris et que nous devons nous efforcer de prendre comme exemple.

« Ce qui me réjouit, c’est le prêtre qui, fidèle à l’Esprit-Saint et à ma Mère, a peu à peu acquis la perception quasi constante de ma présence et agit en conséquence. Ce qui me réjouit, ce sont, dans tous les milieux, dans tous les pays, les âmes simples, qui ne donnent pas de prise à l’orgueil, qui ne se préoccupent pas de leur personnage, qui ne pensent pas tant à elles-mêmes qu’aux autres, en un mot, qui s’oublient naturellement pour vivre au service de mon amour. »Père Gaston Courtois.

Éditeur : Christian Dachy

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Je vous laisse découvrir la Revue *Au souffle de l’Esprit*

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