*VENUE DE L’ESPRlT-SAlNT. CE QUI ARRIVE A LA SAINTE VIERGE…..Selon Marie d’Agréda..!


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VENUE DE L’ESPRlT-SAlNT.

CE QUI ARRIVE A LA SAINTE VIERGE.

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Il est impossible de s’imaginer l’amoureuse sollicitude de la sainte Vierge et son ardente charité, pour affermir la faiblesse de cette pieuse mais encore imparfaite assemblée. Les apôtres mêmes doutaient de la venue de l’Esprit-Saint; comme mère de la piété, elle venait à leur secours et dissipait leurs doutes, lorsque faibles et chancelants, ils disaient, que l’Esprit-Saint promis ne venait pas.

Elle les rassurait avec une grande charité, en leur disant: tout ce que mon divin fils a dit s’est entièrement accompli, il a dit en particulier qu’il devait souffrir et ressusciter, et tout cela s’est vérifié.

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Si donc il a dit qu’il enverra l’esprit consolateur, sans aucun doute il viendra pour nous consoler et nous sanctifier. En entendant ces paroles ils furent tous si unanimes à l’avenir et si unis, qu’on ne vît plus la plus légère discorde dans cette dévote assemblée, de sorte qu’ils n’étaient plus qu’un coeur et qu’une âme, et n’avaient qu’un même sentiment et une même volonté; et s’il n’y eut aucune division, ni aucune dispute dans l’élection de saint Mathias, ce fut l’effet des ferventes exhortations de la divine mère. Aussi cette union de charité dans le cénacle causait à l’enfer un nouveau tourment.

 

La reine des anges et mère de la grâce connaissait déjà le temps et l’heure déterminée à laquelle l’Esprit-Saint devait venir, les jours de la pentecôte, qui étaient de cinquante jours après la résurrection du rédempteur, étant accomplis. La grande Reine vit l’humanité de la personne du Verbe, qui représentait au Père éternel la promesse qu’il avait faite d’envoyer au monde, par une communication particulière, l’esprit consolateur, il lui présentait ses mérites et ses plaies comme avocat et médiateur, et aussi parce que sa mère bien-aimée vivait dans le monde qui le désirait ardemment.

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 La grande reine accompagnait cette demande de son divin fils, tantôt les bras étendus en croix, tantôt la face contre terre, et elle connut que les divines personnes voulaient consoler avec bonté l’Église naissante. Elle avertit alors les apôtres et les autres disciples, les exhortant à prier avec ferveur et à demander que l’Esprit-Saint descendît, parce qu’il devait bientôt venir. Tandis qu’ils priaient tous avec la grande Reine avec une grande ferveur, à l’heure de tierce, on entendit dans les airs un grand bruit de tonnerre épouvantable, et un vent impétueux ou un souffle violent accompagné d’une grande splendeur semblable à un éclair, et un feu qui parut investir tout le cénacle et le remplit de lumière, ce feu divin se répandit sur cette sainte assemblée et sur la tête de chacun, en forme de langue de ce même feu dans lequel l’Esprit-Saint venait, ils furent tous remplis de divines influences et de dons sublimes, en même temps il produisit dans le cénacle et dans Jérusalem divers effets.

 

Ces effets dans la très-sainte Vierge furent divers et admirables, elle fut élevée et transformée en ce même Dieu consolateur et pendant quelques temps, elle jouit de la vision béatifique de la divinité, de sorte qu’elle seule reçut plus de dons et d’effets ineffables que tout le reste de l’Église, et sa gloire en ce moment surpassa celle de tous les anges et de tous les saints ensembles. Elle seule rendit plus d’actions de grâces, de louanges, d’honneur et de gloire au Très-Haut, pour avoir envoyé son divin Esprit que toute l’Église ensemble. Aussi le Seigneur se complaît dans les vives et ferventes actions de grâces de la pure colombe la divine Vierge, résolut de l’envoyer d’autres pour le gouvernement de son Église. En même temps tous dons, les faveurs et les grâces de l’Esprit-Saint furent renouvelées à sa bienheureuse épouse avec de nouveaux effets et opérations divines.

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Les apôtres furent aussi remplis de l’Esprit-Saint avec accroissements admirables de la grâce justifiante, et ils furent seuls confirmés en grâce pour ne plus la perdre. Ils reçurent les habitudes infuses des sept dons, savoir : de sagesse, d’intelligence, de science, de piété, de conseil, de force et de crainte-de-Dieu. Par ce bienfait ils furent renouvelés et fortifiés pour être de dignes ministres de la loi nouvelle et fondateurs de l’Église, car cette nouvelle grâce et cette multiplicité de dons leur communiquèrent une vertu divine, les poussait avec une force douce et efficace à tout ce qui est le plus héroïque dans toutes les saintes vertus et au plus sublime de la sainteté.

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Il opéra aussi dans tous les disciples et fidèles, suivant la disposition de chacun. Saint Pierre et saint Jean furent enrichis en particulier de dons sublimes, l’un comme chef de l’Église, l’autre comme fils de la grande souveraine de l’univers. Cette divine et belle lumière qui remplit le cénacle se répandit au-dehors, de sorte que tous ceux qui avaient eu quelques bons sentiments pour le rédempteur au moins par des actes de compassion, furent éclairés intérieurement par une nouvelle lumière qui les disposa à recevoir la doctrine des apôtres.

 

Les effets contraires du Saint-Esprit pour les habitants de Jérusalem ne furent pas moins merveilleux quoique plus cachés. Des tonnerres épouvantables et des éclairs effrayants portèrent le trouble chez les ennemis du Seigneur, qui furent saisis de crainte en châtiment de leur incrédulité. Bien plus, ceux qui prirent part et participèrent de quelque manière à la mort du rédempteur avec une cruauté ou une rage plus particulière tombèrent le visage contre terre, et restèrent presque morts pendant trois heures.

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Les autres qui le flagellèrent, moururent tout-à-coup suffoqués par leur propre sang qui s’extravasa dans la chute. Le barbare et ingrat Malchus qui donna le cruel soufflet au Seigneur, non-seulement mourut tout-à-coup, mais il fut emporté par les démons en corps et en âme; le reste des Juifs, fut châtié par de vives douleurs et d’abominables maladies.

 

Le châtiment s’étendit jusqu’à l’enfer, car les démons et les damnés ressentirent une plus grande oppression de peines et de tourments particuliers, qui dura trois jours entiers, Lucifer et ses démons, poussaient des hurlements et jetaient des cris épouvantables de douleur et d’épouvante.

 

Oh ! Esprit-Saint, adorable et tout-puissant; la sainte Église vous appelle le doigt de Dieu, parce que vous procédez du Père et du Fils, comme le doigt du corps et du bras. Vous êtes Dieu comme le Père et le Fils, infini, éternel, immense, ah! Triomphez de la méchanceté des hommes, et par les mérites de Jésus-Christ et de sa divine mère communiquez-nous vos dons. Ainsi-soit-il.

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CHAPITRE XXXII

LES APÔTRES SORTENT DU CÉNACLE POUR PRÊCHER.

MIRACLES OPÉRÉS PAR LA DIVINE MÈRE.

 

Les Hébreux célébraient à Jérusalem, le dimanche de la venue de l’Esprit-Saint, une fête solennelle, c’est pourquoi il y avait dans la ville une grande affluence d’étrangers, qui furent surpris avec les habitants de ces nouvelles merveilles qu’ils avaient vues de leurs propres yeux sur le cénacle et ils accoururent promptement pour en connaître la cause. Les saints apôtres, entendant le bruit que faisait ce grand concours de personnes, demandèrent la permission à la divine maîtresse d’ouvrir les portes et de sortir pour instruire ce peuple par la sainte prédication, ils sortirent donc et commencèrent à prêcher à cette multitude.

 

Après avoir été retirés pendant cinquante jours, ils se montrèrent avec résolution et les paroles qui sortaient de leur bouche comme des rayons d’une nouvelle lumière pénétraient profondément les coeurs de ceux qui les écoutaient, et se regardant les uns les autres avec étonnement ils disaient.

 

 Qu’est-ce que tout ceci que nous voyons de nos jours? Est-ce que ces hommes qui nous parlent ne sont pas Galiléens? Comment les entendons nous tous dans notre propre langue, Juifs et Prosélytes, Romains et Latins, Grecs, Crétois, Arabes, Parthes, Mèdes, nous les entendons tous dans la langue de notre pays.

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Cette nouvelle produisit plusieurs effets divers dans l’esprit des auditeurs, qui se divisèrent en sentiments contraires suivant les dispositions de chacun; ceux qui écoutaient les apôtres avec dévotion, recevaient de grandes connaissances de la divinité et de la rédemption des hommes, qui étaient le sujet dont les apôtres prêchaient avec une grande ferveur; c’est pourquoi par la force des ferventes paroles ils étaient excités à connaître la vérité, et éclairés par la divine lumière, ils avaient une vive douleur de leurs péchés et les déploraient; ils accouraient alors, en versant des larmes aux pieds des apôtres, afin qu’ils leurs enseignassent ce qu’ils devaient faire pour avoir la vie éternelle.

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Il y en avait d’autres, qui étant endurcis, s’indignaient de leurs raisonnements et au lieu de profiter de la divine parole, ils appelaient les apôtres des inventeurs de nouveautés. Plusieurs juifs, encore plus méchants les regardaient comme des hommes ivres. Saint Pierre comme chef de l’Église se leva pour repousser ce blasphème et parlant avec une grande force il les convainquit par les textes des prophètes, comme le rapporte saint Luc dans les actes des apôtres, ils s’écrièrent donc en versant des larmes, que pouvons-nous pour obtenir le salut?

 

Saint Pierre, leur dit à haute voix;, faites une véritable pénitence, recevez le baptême et vos péchés vous seront pardonnés, vous recevrez aussi le Saint-Esprit. Trois mille personnes se convertirent et furent instruits aussitôt et baptisés : les incrédules couverts de confusion, s’éloignèrent d’eux.

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Dieu voulut que les trois mille personnes converties fussent de diverses nations, afin que de retour dans leurs pays la doctrine évangélique et la grâce du Saint-Esprit se répandissent et que les fidèles ainsi dispersés formassent une Église. Les apôtres rentrèrent de nouveau au cénacle avec une grande partie des nouveaux fidèles convertis, pour raconter à la divine mère ce qui était arrivé et afin que les nouveaux convertis à la foi la vissent et la vénérassent.

 

De sa retraite elle avait tout vu et entendu, elle avait même pénétré toutes les pensées des auditeurs, car lorsque les apôtres sortirent sur la porte du cénacle, elle s’était prosterné la face contre terre, et elle avait demandé avec beaucoup de larmes la conversion de tous ceux qui étaient venus à la prédication de saint Pierre, et elle avait prié Dieu afin qu’il donnât aux apôtres la force et l’inspiration pour persuader et enflammer les auditeurs.

 

Elle leur envoya aussi plusieurs anges de sa garde pour les assister aux uns comme aux autres. Lorsque les apôtres vinrent en sa présence avec ces prémices de leurs peines, et ces fruits de la passion de son fils et de la venue de l’Esprit-Saint, elle les reçut comme mère de la piété, avec une charité, un amour et une douceur très-grandes.

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Ensuite saint Pierre leur dit : frères bien-aimés, celle-ci est la mère de notre divin maître et commun rédempteur Jésus, dont vous avez reçu la foi, cette reine est sa véritable mère qui l’a conçu par l’opération du Saint-Esprit dans ses chastes entrailles et l’a mis au monde par miracle, en restant toujours Vierge très-pure, Vierge avant l’enfantement, dans l’enfantement et après l’enfantement

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Recevez-la donc comme votre mère, votre protectrice, votre médiatrice, auprès de la divine majesté et par elle vous aurez avec nous la lumière, la consolation, le remède des péchés et de toutes les misères de cette vie fragile. Avec ,cette, exhortation et par les lumières intérieures que la divine mère leur obtint, ils furent remplis de consolations célestes, et, prosternés à terre et la tête inclinée, ils lui demandèrent tous sa bénédiction, la mère de l’humilité refusa de la donner en présence des prêtres, mais saint Pierre la pria de donner cette consolation à ces pieux fidèles, aussitôt elle obéit au chef de l’Église, et avec une humble sérénité de reine, elle donna la bénédiction à ces nouveaux convertis, qui se Sentirent remplis en ce moment de consolations célestes; ayant vu que la divine mère obéissait à saint Pierre, ils s’adressèrent au saint apôtre et le supplièrent de ne pas les laisser congédier de sa présence sans qu’elle leur dit quelques paroles pour les exciter encore plus grandement.

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Saint Pierre, crut qu’il était convenable de donner cette consolation à ces âmes, se tournant alors vers la divine reine il lui dit écoutez les prières de ces fidèles, vos enfants. La grande reine obéit aussitôt, et parla aux nouveaux fidèles comme mère de la sagesse avec zèle et humilité, ils en furent tous remplis de ferveur, édifiés et remplis de lumière et d’admiration.

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Après avoir reçu sa bénédiction ils retournèrent chacun dans leur maison.

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Source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Dagreda/chap32.html

Bonne nouvelle…le Tome : 10 de La Divine Volonté est arrivé **


LUISA PICCARRETA

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Le TOME 10 Traduit en français *DES ÉCRITS DE LUISA PICCARRETA* est présentement à notre disposition pour un montant de $7.00. 


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Vidéo-Chant * JÉSUS…TOI QUI A PROMIS * Demandons à Jésus d’envoyer son Esprit-Saint ..que le Feu d’Amour de Dieu embrase la Terre *


barre valentin

Ce chant, je l’ai choisis pour la Fête de la Pentecôte, ce Dimanche 15 Mai…agrémenté de quelques images pour nous aider à prier, et  pour que l’Esprit-Saint…Fasse éruption sur la terre avec force et puissance.. demandons à Notre Mère Marie..c’est Elle.. L’Épouse de l’Esprit-Saint !!

Jésus, toi qui a promis

Jésus, toi qui as promis d´envoyer l´Esprit
À ceux qui te prient,
Ô Dieu, pour porter au monde ton feu,
Voici l´offrande de nos vies.

Paroles et musique : Chants de l´Emmanuel

Viens Seigneur Jésus…Viens vite !!!

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Veille & Jour de la Pentecôte…Selon Anne Catherine Emmerich, (mystique).


DISCIPLE ENDORMIS- Cenacle

*Je vis aujourd’hui tous les disciples rassemblés au cénacle comme le jour précédent La salle était décorée de guirlandes de verdure : les cloisons étaient enlevées et les portes ouvertes, à l’exception de la porte extérieure de la cour. Pendant la nuit, j’ai vu les apôtres dormir contre les murs et dans les salles extérieures. En ce temps-là, je les ai vas aussi le jour se mettre à table dans la salle, et manger des petits pains et un peu de miel. Les disciples étaient assis par terre dans les pièces attenantes : il n’y avait pas de grands apprêts.

Le soir, comme tous étaient de nouveau rangés pour la prière, je vis Pierre prendre sur la petite table qui était devant lui deux pains azymes où étaient tracées des lignes indiquant le nombre des parts à faire, les bénir, les élever en l’air, puis les rompre et en distribuer les morceaux aux apôtres et à la sainte Vierge. Je vis ces morceaux tout lumineux lorsqu’ils les reçurent. Je vis encore aujourd’hui faire plusieurs autres cérémonies. Les apôtres s’approchèrent de Pierre et lui baisèrent la main, la sainte Vierge fit de même. Lui aussi s’inclina vers eux, toutefois je ne sais pas bien s’il leur baisa la main à son tour. Cependant je les vis remplis d’un désir de plus en plus ardent. Lorsque les apôtres mangèrent le pain, je me trouvai moi-même saisie d’une ferveur extraordinaire et je me sentis nourrie et réconfortée d’une façon que je ne puis expliquer.

 

Un aliment semblable à un liquide lumineux entra dans ma bouche. J’en sentis le goût, mais je ne savais pas d’où il venait, car je ne vis pas de main qui me le présentât : toutefois je le savourais avec un plaisir extraordinaire et j’eus la crainte d’avoir rompu le jeûne et de ne pouvoir recevoir la sainte communion le lendemain matin. D’après mon impression, je n’étais pas alors dans ma chambre : pourtant j’entendis parfaitement la cloche sonner minuit et je comptai chacun des douze coups.

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Le soir comme je me trouvais près des apôtres et que je regardais de tous les côtés, je vis dans les rues beaucoup d’étrangers aller et venir, puis former des groupes. Ils étaient habillés suivant des modes étrangères : il y avait là des gens de toute espèce, les uns de haute condition, les autres de la basse classe, et ils parlaient entre eux dans un langage tout à fait singulier.

 

Ils avaient aussi quelque chose d’étrange dans leurs manières, dans tous leurs mouvements et dans les gestes qu’ils faisaient en parlant. Ils semblaient se raconter les uns aux autres comment et en quel endroit tel et telle chose s’était passée. Plusieurs d’entre eux parcouraient les chemins par lesquels le Seigneur avait été conduit pendant sa Passion. Lorsque le soir vint, ils disparurent dans de grands hangars où ces gens, venus de loin pour les fêtes de la Pentecôte, trouvaient à se loger la nuit. Je vis aussi dans diverses maisons des traîtres qui tramaient des complots contre les apôtres.

Cette nuit il y eut beaucoup de mouvement dans la maison où se tenaient les membres de la communauté chrétienne. Cent vingt personnes étaient réunies dans le cénacle et dans ses dépendances : la sainte Vierge s’y trouvait avec les femmes, ses amies.

 

Ils me parurent aujourd’hui plus calmes : précédemment ils avaient dans l’esprit des pensées qui les agitaient ; ils se demandaient comment le Consolateur, le Saint Esprit, viendrait à eux et ce qui arriverait alors. Aujourd’hui ils avaient beaucoup plus de confiance.

Je remarquai après minuit dans toute la nature une émotion mystérieuse et je ne sais quel mouvement de joie qui se communiquait à tous les assistants. Il me sembla aussi qu’à travers l’ouverture pratiquée en haut de la salle on voyait poindre dans le ciel une faible lumière. Les apôtres étaient devenus silencieux : ils avaient quitté les places qu’ils occupaient au milieu de la salle pour se ranger contre les parois et ils se tenaient près des piliers.

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Les disciples étaient placés dans les galeries latérales d’où ils voyaient l’intérieur de la salle. Pierre était debout devant le rideau qui cachait le Très Saint Sacrement ; la sainte Vierge se tenait dans la salle devant la porte du vestibule où se trouvaient les saintes femmes. Dont cinq étaient à demeure dans la maison.

Tous se tenaient immobiles et dans l’attente, les bras croisés sur la poitrine et les yeux baissés vers la terre, et le calme qui régnait parmi eux se répandit partout de proche en proche. Les disciples, qui étaient dans les salles voisines, cherchèrent chacun sa place et bientôt le plus profond silence régna dans toute l’étendue de la maison.

Vers le matin, Je vis au-dessus de la montagne des Oliviers, à l’endroit où le Seigneur était monté au ciel, une nuée lumineuse, brillant d’un éclat argentin, descendre du ciel et s’approcher en baissant de la maison des apôtres à Sion. Je vis dans le lointain, sur le premier plan, se mouvoir comme un globe accompagné dans sa marche d’un souffle de vent doux et tiède.

 

En approchant, la nuée grandit et passa au-dessus de la ville comme une brume lumineuse, puis se ramassant et se concentrant au-dessus de Sion et du cénacle, pendant que son éclat et sa transparence allaient toujours en augmentant, elle s’arrêta, semblable à un soleil resplendissant, et descendit comme une nuée d’orage qui s’abaisse, avec un bruit pareil à celui d’un tourbillon de vent impétueux.

 

A ce bruit je vis beaucoup de Juifs qui avaient vu la nuée s’enfuir tout effrayés vers le temple. Pour moi, quand j’entendis arriver ce vent avec une violence toujours croissante, je fus prise d’une terreur d’enfant, et, craignant que cela ne finisse tout d’un coup par une terrible explosion, je cherchai avec inquiétude où je pourrais me mettre à l’ abri.

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C’était comme un orage qui arrive rapidement, mais qui, au lieu de monter de la terre, descend du ciel, qui apporte une vive lumière au lieu d’une profonde obscurité et qui marche accompagné d’un bruit mystérieux au lieu de faire retentir les éclats du tonnerre. Or le mouvement de l’air qui produisait ce bruit se faisait sentir comme un courant d’air chaud dont l’influence était singulièrement agréable.

Quand la nuée lumineuse s’abaissa tout à fait sur le cénacle, en même temps que son éclat augmentait et que le bruit du vent redoublait, je vis la maison et tout ce qui l’entourait s’illuminer de plus en plus : je vis aussi les apôtres, les disciples et les saintes femmes de plus en plus recueillis et pleins de ferveur intérieure. Je ne puis rendre à quel point tout m’apparaissait clair et lumineux : tout était transparent pour moi.

Cependant vers trois heures du matin, avant le lever du soleil, je vis partir la nuée retentissante des courants de lumière blanche qui se croisèrent sept fois et en se croisant ainsi se divisèrent en rayons isolés et en larmes de feu qui tombèrent sur la maison et ses dépendances. Le point ou se coupaient les sept courants lumineux était entouré d’une lumière semblable à celle de l’arc-en-ciel, et je vis s’y dessiner comme une figure resplendissante qui planait en l’air.

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Il me sembla aussi voir aux épaules de cette figure des ailes qui s’étendaient au lion : toutefois, je ne puis pas dire que ce fussent des ailes à proprement parler : car tout en elle ne semblait être qu’une effusion de lumière. En ce moment, la maison dans toute son étendue fut entièrement inondée et pénétrée par la lumière.

 

 

Je ne vis plus la lueur de la lampe à cinq bras. Tous ceux qui se trouvaient réunis au cénacle semblaient pétrifiés, ravis en extase : ils levaient instinctivement leur visage en l’air, comme des gens altérés, et je vis entrer dans leur bouche des jets de lumière semblables à de petites langues de feu flamboyantes : ils semblaient aspirer le feu, le boire pour étancher leur soif : on eût dit que leur désir était une flamme qui s’élançait hors de leur bouche à la rencontre de cette autre flamme céleste.

 

Ce feu divin se répandit aussi sur les disciples et sur les femmes qui étaient dans le vestibule, et toute la masse lumineuse se fondit pour ainsi dire comme une nuée qui se résout en pluie de lumière. Les langues de feu qui descendirent sur chacun des assistants différaient quant à l’éclat et à la couleur.

Plusieurs personnes furent réveillées par ce bruit semblable à celui d’un vent impétueux. L’Esprit Saint remua vivement beaucoup de disciples et de partisans de Jésus qui habitaient dans les environs.

Quand le don céleste se fut répandu sur l’assemblée réunie au cénacle, tous se sentirent pleins d’allégresse et de courage. Ils étaient profondément émus : la joie les enivrait et leur confiance était sans bornes. Tous se pressèrent autour de la sainte Vierge que je vis seule, quoique inondée aussi des consolations célestes, calme, tranquille et absorbée comme toujours dans un saint recueillement. Quant aux apôtres, ils s’embrassaient mutuellement transportés de joie et animés d’une hardiesse toute nouvelle.

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Ils semblaient s’interpeller les uns les autres et se dire :  » Qu’étions-nous et que sommes-nous devenus  » ? Les saintes femmes aussi s’embrassaient. Les disciples dans les galeries latérales n’étaient pas moins émus.

 

Les apôtres coururent à eux, et il se manifestait chez tous comme une nouvelle vie qui les remplissait de joie, de confiance et d’intrépidité.

Bientôt cette manifestation de lumière et de force intérieure se tourna en actions de grâces. Ils prirent leurs places comme ils le faisaient pour la prière, remercièrent Dieu et chantèrent des cantiques avec une émotion profonde : pendant ce temps la lumière disparut par degrés. Alors Pierre adressa un discours aux disciples et en envoya plusieurs au dehors dans les autres endroits où logeaient des amis venus pour les fêtes de la Pentecôte.

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Il y avait à partir du cénacle jusqu’à la piscine de Béthesda beaucoup d’échoppes et de hangars ouverts, ou des étrangers venus pour la fête passaient la nuit et logeaient leurs bêtes de somme. Un très grand nombre d’entre eux dormaient : d’autres étaient éveillés et avaient ressenti l’influence de la grâce du Saint Esprit, car il y avait eu un mouvement général dans la nature. Beaucoup de gens de bien s’étaient sentis comme réveillés intérieurement, tandis que les méchants saisis d’effroi et d’inquiétude n’en étaient devenus que plus endurcis.

 

La plupart des gens logés dans ce quartier, qui fut le premier séjour de la communauté chrétienne, étaient restés à Jérusalem depuis les fêtes de Pâques, parce qu’étant de pays éloignés il ne leur était pas facile d’aller chez eux et de revenir entre Pâques et la Pentecôte. Or, ceux-ci, par suite de tout ce qu’ils avaient vu et entendu, étaient plus portés que d’autres vers les disciples et avaient plus de rapports avec eux.

 

 

Lorsque les disciples envoyés par Pierre vinrent à eux ivres de joie et leur annoncèrent l’accomplissement de la promesse concernant le Saint Esprit, ils se rendirent compte, chacun à sa manière, de l’impression qu’eux-mêmes avaient éprouvée, et sur l’invitation des disciples, ils se rassemblèrent tout autour de la piscine de Bethesda qui était dans le voisinage.

Pendant ce temps, Pierre, dans le cénacle imposait les mains à cinq apôtres qui devaient avec lui enseigner et baptiser à la piscine de Béthesda. Je crois que c’étaient Jacques le Mineur, Barthélémy, Matthias, Thomas et Jude Thaddée. Je vis que pendant cette cérémonie, le dernier eut une vision : il me sembla le voir serrer le Seigneur dans ses bras.

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Je les vis ensuite, avant de se rendre à la piscine de Bethesda pour y bénir l’eau et y administrer le baptême, recevoir encore la bénédiction de la sainte Vierge devant laquelle ils s’agenouillèrent. Avant l’Ascension de Jésus, ils la recevaient debout. Les jours suivants je vis toujours les apôtres recevoir cette bénédiction lorsqu’ils sortaient après leur retour.

 

 

La sainte Vierge, lorsqu’elle donnait cette bénédiction, et en général toutes les fois qu’elle se montrait parmi les apôtres dans quelque circonstance solennelle, portait un grand manteau blanc et un voile de couleur jaunâtre qui lui cachait le visage : elle avait sur la tête une bande d’étoffe bleu de ciel retombant des deux côtés presque jusqu’à terre et ornée de broderies, laquelle était assujettie au haut de la tête par une couronne de soie blanche très fine.

Cependant tous ces gens que les disciples étaient allés convoquer dans les hôtelleries circonvoisines et dans ce grand vieil édifice (le château de David) qui était à peu de distance du cénacle, se rendirent en foule à la piscine de Bethesda. Ils étaient très animés et très émus, et les disciples leur racontaient et leur expliquaient ce qui s’était passé avec de grandes démonstrations de joie.

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C’était ce jour-là que devait avoir lieu baptême conformément aux instructions laissées par Jésus, et l’on avait fait pour cette cérémonie des préparatifs de toute espèce dans la synagogue voisine de la piscine dont les disciples avaient pris possession récemment et près de la piscine elle-même. Je vis notamment des tapis tendus sur les murs de la synagogue, des enceintes séparées par des barrières, une espèce d’autel au milieu de la salle et à l’entrée de l’édifice un passage couvert allant jusqu’à la piscine.

 

Bientôt les apôtres se rendirent du cénacle à cette synagogue ; ils étaient revêtus des vêtements blancs qu’ils portaient dans les cérémonies et marchaient deux à deux comme en procession, apportant avec eux tout ce qui était nécessaire pour la bénédiction de l’eau et l’administration du baptême. La sainte Vierge, d’autres femmes et plusieurs disciples les suivirent afin de s’occuper de la distribution des robes baptismales. Les apôtres avaient avec eux une outre de cuir pleine d’eau bénite, et un aspersoir qui n’avait pas la forme d’un goupillon.

 

Après le dernier repas qui avait précédé l’Ascension, Jésus leur avait donné de nouvelles instructions sur la bénédiction de l’eau et l’administration du baptême. La foule assemblée les reçut avec une grande joie. Elle se composait de Juifs étrangers qui s’étaient réunis ici depuis les fêtes de Pâques, et que tout ce qu’ils avaient vu et entendu avait de plus en plus rapprochés de la communauté.

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Ce quartier qui entourait la piscine était un des emplacements où campaient ordinairement les gens de cette catégorie. Ceux-ci avaient rencontré là des partisans déclarés de Jésus qui s’y étaient déjà établis, en cette circonstance avait mis en quelque sorte la grâce à leur portée : on peut voir par-là comment la piscine de Béthesda devint pour eux, par suite du baptême qu’ils y reçurent, ce que la mer de Galilée avait été pour les caravanes qui s’arrêtaient sur ses bords afin d’aller entendre : les sermons de Jésus sur la montagne. Il y avait cependant encore parmi eux beaucoup de gens mal intentionnés ; en outré, beaucoup de personnes de la ville se joignirent à eux, attirées par la curiosité.

 

Les cinq apôtres auxquels Pierre avait imposé les mains se placèrent aux cinq entrées de la piscine et adressèrent au peuple assemblé des discours pleins d’enthousiasme. Mais Pierre monta dans une chaire qui avait été dressée pour lui dans l’une des enceintes de la piscine : c’était la troisième en partant de l’enceinte extérieure et celle où se trouvait la terrasse la plus spacieuse. Toutes les terrasses de la piscine étaient couvertes d’auditeurs. Lorsque les apôtres leur avaient adressé la parole, ils avaient été stupéfaits, car chacun les entendait parler dans sa langue.

 

Cet étonnement du peuple fut cause que Pierre prit la parole à son tour, ainsi qu’il est rapporté dans les Actes des apôtres. (II, 14-40.)

 

Beaucoup d’entre eux s’étant alors présentés pour être baptisés, Pierre, assisté de Jean et de Jacques le Mineur, bénit l’eau solennellement. A cette occasion, Pierre trempa l’aspersoir dans l’eau bénite qu’ils avaient apportée du cénacle dans une outre, et fit des aspersions qui atteignirent jusqu’au-delà de la piscine.

 

Le baptême et la préparation au baptême durèrent toute la journée. Le peuple, qui couvrait toutes les terrasses, s’approchait par petites troupes qui faisaient successivement le tour de la chaire de Pierre.

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Les autres apôtres parlaient aux entrées de la piscine.
La sainte Vierge et les autres femmes étaient à la synagogue voisine de la piscine, occupées à distribuer des robes blanches aux néophytes. Les manches de ces robes étaient attachées par-dessus les mains avec des rubans noirs qu’on défaisait et qu’on mettait en tas après le baptême. Les cinq apôtres auxquels Pierre avait imposé les mains se tenaient aux cinq entrées de la piscine et baptisaient. Les néophytes s’appuyaient sur une balustrade : on puisait l’eau avec un bassin ou on la prenait dans la main pour la verser trois fois sur leur tête ; elle tombait ensuite dans des rigoles qui la ramenaient à la piscine.

Le bassin contenait la quantité d’eau nécessaire pour baptiser environ dix couples ; quand il était épuisé on le remplissait de nouveau. Deux baptisés conduisaient toujours deux autres néophytes à la place qu’ils avaient occupée et leur mettaient les mains sur la tête en qualité de parrains. Les premiers baptisés étaient pour la plupart des disciples et des adhérents de Jésus qui avaient reçu seulement le baptême de Jean.

 

Les saintes femmes aussi furent baptisées. Je crois qu’il y eut bien trois mille personnes qui s’adjoignirent aujourd’hui à la communauté chrétienne. Le baptême et les instructions préparatoires durèrent toute la journée. Le soir ils revinrent au cénacle et prirent un repas où l’on distribua beaucoup de pain bénit, après quoi on fit encore la prière du soir.

Je vis aujourd’hui chacun des Juifs qui vinrent au temple offrir dans une corbeille deux petits pains faits avec le blé de cette année. Il y en avait de grands amas : plus tard tout cela fut donné aux pauvres. Je vis aussi une fois le grand prêtre tenant à la main un bouquet d’épis dont la tige était épaisse comme celle du roseau et qui ressemblaient à du blé de Turquie.

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Ils offrirent encore des objets qui avaient l’air de racines et des fruits qui m’étaient inconnus. Les gens qui se tenaient sous les hangars avaient des ânes chargés de tous ces objets ; ils les vendaient au peuple. Quant au pain chacun le faisait cuire chez soi. Les apôtres n’offrirent pour eux tous que les deux pains ; cela se fit par l’intermédiaire de Pierre.

 

La piscine de Béthesda, située vis-à-vis de l’angle du Saint des Saints qui regarde le sud-ouest, comme le Calvaire est situé vis-à-vis l’angle qui regarde le nord-ouest, était déjà délaissé depuis longtemps et tombait en ruines. Elle était, comme beaucoup de sanctuaires et d’anciens usages de l’Église à notre époque, complètement négligée, et n’était à l’usage que de quelques pauvres croyants, comme dans notre temps l’eau bénite, le chemin de la croix et certaines images miraculeuses.

 

Ce n’est pas, comme bien des gens le croient, la même que la piscine des Brebis : celle-ci est située au nord du temple, près du marché aux bestiaux, dans le voisinage de la porte des Brebis, et elle est maçonnée en pierre. La piscine de Béthesda n’est pas maçonnée, elle est sur un fond de sable d’où jaillissent plusieurs sources ; elle sert aussi d’égout au sang des sacrifices qu’on fait au temple ; ce sang s’y déverse par des conduits placés sons l’autel. Jésus y a guéri et enseigne plusieurs fois : le miracle qu’il y a fait en guérissant le paralytique a ramis un peu la piscine en honneur, mais l’a rendue plus odieuse aux Pharisiens.

Pendant l’absence que fit Jésus après la résurrection de Lazare, les disciples s’y tinrent souvent, car il y a là des recoins, des terrassements, des murs en grand nombre, et sur l’une des pentes qui descend dans la vallée, on trouve des bouquets de genévriers.

 

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Après le crucifiement et la résurrection, lorsque les Juifs dévastèrent les chemins, les passages, les lieux où résidaient les partisans de Jésus, afin d’isoler ceux-ci et de leur fermer l’accès aux autres parties de la ville, ils murèrent la porte par laquelle Jésus avait passé, le dimanche des Rameaux, barrèrent le chemin qui allait de la montagne de Sion au temple et interceptèrent celui du Calvaire par des haies, des barrières et des fossés ; ils firent aussi beaucoup de dégâts à la piscine de Béthesda, où les disciples et les fidèles s’étaient tenus cachés habituellement avant et pendant le crucifiement.

 

La piscine de Bethesda est de forme ovale. Les cinq enceintes, avec leurs terrasses qui s’abaissent en pente douce, entourent la piscine comme un amphithéâtre et sont coupées par cinq chemins qui descendent et aboutissent à quelques marches. Les murs de derrière des terrasses contiennent de petites salles voûtées dans lesquelles sont disposées des couches en pierre pour les malades. La rampe intérieure de ces terrasses n’a pas de murs d’appui du côté de la piscine. On peut voir de partout si l’eau de la piscine s’agite. Le fond de la piscine est de sable blanc brillant. Trois sources bouillonnent au milieu et mettent le sable en mouvement : souvent aussi ces sources jaillissent au- dessus de la surface.

 

Les dépendances de la piscine avec toutes les constructions qui en font partie occupent un très grand espace : lorsqu’on est entré, on monte d’abord un peu, puis on descend devers le bassin. Le bâtiment ovale qui entoure la piscine couvre le ravin qui se trouve entre Sion et le reste de Jérusalem, au sud-ouest du temple. Il s’étend en longueur dans le sens de la vallée qui descend à l’est par une pente escarpée. Plus à l’ouest derrière la piscine, la vallée est moins profonde et des ponts la franchissent. L’enceinte extérieure est comme un rempart percé seulement de trois entrées, mais dans l’intérieur on arrive à l’étang par cinq passages qui coupent les terrasses.

 

Le côté du nord est escarpé et couvert de végétation : il y a au nord-est, en face du temple, une entrée qui maintenant est fermée et tombe en ruines. Depuis longtemps déjà la piscine était abandonnée et ses environs inhabités. Les murs d’enceinte extérieurs sont en très mauvais état et les terrasses sont en grande partie très dégradées. De même la pompe jaillissante ne marchait plus, mais peu après la Pentecôte je la vis réparée et employée pour le baptême. L’école qui est ici ne servait qu’aux étrangers à l’époque des fêtes, de même aussi les nombreux pèlerins qui venaient pour Pâques résidaient ordinairement près de la piscine : c’est surtout maintenant le cas pour ceux qu’ont attirés les fêtes de la Pentecôte.

 FEUILLE

Lorsque les apôtres et les disciples eurent pris possession du cénacle et de cette école voisine de la piscine de Béthesda, on fit quelques réparations et de nouveaux arrangements. Aujourd’hui de très bonne heure, je vis les brèches des murs écroulés masquées par des couvertures tendues entre des pieux, et le chemin qui mène à la synagogue abrité par des toiles formant une espèce de voûte.

A l’ouest de la piscine, sur un point élevé de la montagne de Sion, se trouve l’ancienne maison des héros de David. Cet endroit est en face de l’angle sud-est du Saint des Saints. Il y a là de petits sentiers qui conduisent dans la ville sans passer par les portes. Jésus se servait souvent de ces sentiers.

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FEUILLE

Lire la suite ici : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Volume6/chapit13.html

 


 

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