(Lettre à Anita Rodote, 27 août 1915)

(Lettre à Maria Gargani, 27 juillet 1917)
Dans son Évangile, Jésus nous dit : « Je suis la Vérité ». Cette Vérité est un chemin sûr pour arriver au port de notre salut, une vérité substantielle qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Elle ne peut pas se tromper parce qu’elle est amour et bonté. Elle ne peut pas nous tromper parce que c’est Dieu qui, avec sa sagesse et son omniscience, voit tout et sait tout. Suivons-le donc et tâchons de le suivre dans la vérité, cette vérité qui nous conduira non seulement au port de notre salut, mais à la possession de Dieu lui-même. (Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)
(Lettre au Père Agostino, 14 octobre 1912)
Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien. A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
(Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)
(Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)
Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l’amour : l’Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu’il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu’à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire.
(Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)
(Lettre au Père Agostino, 8 décembre 1914)
L’espérance en la miséricorde inépuisable de Dieu nous soutient dans le tumulte des passions et le flot des contrariétés : c’est avec confiance que nous accourons au sacrement de pénitence où le Seigneur nous attend à tout moment comme un Père de miséricorde. Certes, nous sommes bien conscients, devant lui, de ne pas mériter son pardon ; mais nous ne doutons pas de sa miséricorde infinie. Oublions donc nos péchés, comme Dieu l’a fait avant nous.
(Propos recueillis par Giorgio Festa)
(Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)
Ne refusez d’aucune manière et pour aucune raison de faire la charité à qui que ce soit ; mieux, si l’occasion se présente, prenez-en l’initiative. C’est là ce que demande le Seigneur et c’est ce que vous devez vous efforcer de faire.
(Propos recueillis par Giorgio Festa)
Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère. Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir ; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances.
(Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée ; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur.
(Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)

(Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
(Lettre à Paul VI ; dernière lettre de Padre Pio, le 12 septembre 1968)

(Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915)
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