Luisa : Pendant que je faisais mon tour dans le FIAT Divin, j’investissais, comme à l’accoutumée, toute la Création de mon refrain : ‘je t’aime, je t’adore, je te bénis’.
Cela faisant, je pensais : Qu’est-ce que mon ‘je t’aime’ peut bien apporter à Dieu ?’
Se mouvant en moi, mon doux Jésus me dit :
Ma fille, l’amour pur, saint et juste est une naissance divine qui sort de Dieu et possède la vertu de monter et de pénétrer en Lui, pour multiplier ses naissances et L’amener à chaque créature qui désire l’aimer; ainsi, lorsque l’âme est rempli de cet amour et reçoit cette gestation, elle peut former autant de naissances que de ‘je t’aime’ prononcés; de ce fait, celui-ci s’envole vers Dieu et l’Entité Suprême se retrouve Elle-même, dans ce petit ‘je t’aime’, comme si la créature Lui donnait sa propre personne; ce petit ‘je t’aime’ détient un prodigieux secret : dans sa petitesse il renferme l’infini, l’immensité, la puissance, à tel point qu’il peut dire :’Je donne Dieu à Dieu.’
L’Être Infini sent que toutes ses qualités divines sont effleurées par ce petit ‘ je t’aime’, de la créature et Il y retrouve tout son Être. Voilà ce que tu me donnes par tes ‘je t’aime’, tu me donnes autant de fois Moi-même, et rien de ce que tu pourrais me donner d’autre, me ferait autant plaisir, même la chose la plus belle et la plus grande.
Mon FIAT qui met la vie dans ton ‘ je t’aime’, en toi, se délecte à former toutes nos gestations, maintenant son empreinte et aspirant à toujours frapper la monnaie divine de ton ‘ je t’aime’, pour toute-chose créée d’ailleurs, regarde comme toutes les choses que nous créâmes sont emperlées du prodigieux secret de ton ‘je t’aime’.
Ma fille, Nous ne regardons pas si ce que fait la créature est petit ou grand, mais uniquement s’il y a le prodige de notre secret, et si ses petits actes, ses pensées, ses soupirs, sont investis par la puissance de notre Volonté.
Tout réside là-dedans et c’est ce qui nous importe.’
(….) Ma fille, rien n’échappait à ma Mère, car tout ce que j’accomplissais et souffrais résonnait, tel un écho, au plus profond de son âme, et Elle attendait avec une telle assiduité l’écho de mes actes, que celle-ci restait scellée en Elle; la Reine Souveraine émettait la sienne dans la mienne, la faisant résonner au fond de moi-même, et, de cette façon, entre Elle et Moi coulaient des torrents, des mers de lumière et d’amour que Nous nous déversions l’Un dans l’Autre et Moi, Je déposais tous mes actes dans son cœur maternel.
Je n’aurais pas été heureux, si Elle n’avait pas été, en permanence, avec Moi, si Je n’avais pas entendu résonner en Moi son écho continu, qui attirait à Elle-même les pulsations de mon cœur et mon souffle; Je n’aurais pas été heureux, non plus, si, depuis lors, tu n’avais pas été là pour suivre tous mes actes dans le Divin Vouloir.
Car, depuis ce moment-là, tu en devins la dépositaire, et déplaçant l’écho de la Reine Mère au fond de ton âme, Je regardais tout au long des siècles, l’écho de ma Mère en toi, afin de mettre en place le Règne de ma Divine Volonté, car c’est son écho maternel qui t’incite à suivre mes actes, et, Je profite de l’occasion pour les déposer au fond de toi, te donnant la grâce d’y faire régner mon FIAT Éternel.’’
Extrait du Livre du Ciel –Tome : 24
Message du 26 Avril 1928