MISÉRICORDE ET
TOURNANT MISSIONNAIRE








Publié par Myriamir le 18 décembre 2016
https://myriamir.wordpress.com/2016/12/18/le-sanctuaire-marie-reine-des-coeurs-chertsey-quebec-nous-invite-a-reflechir-sur-le-pardon-la-misericordepardonner-cest-exigeant/
18 décembre
Luisa: À l’intérieur de moi, une toute petite voix me dit :
« Mon enfant, met ta tête sur le sein de ma Mère et médite sur ma petite humanité qui se trouve là. Ici, mon Amour pour les créatures me dévore littéralement.
L’immense feu de mon Amour excède toute limite, c’est pourquoi mon Amour couvre toutes les générations, passées, présentes et futures.
Sais-tu ce que mon Amour éternel veut absorber? Ce sont toutes les âmes! Puisque je suis Dieu, je dois agir comme un Dieu en embrassant chaque âme qui est venue, vient ou viendra à l’existence, parce que mon Amour ne me donnerait aucune paix si j’en excluais une seule…
« Oui, mon enfant, regarde bien dans le Sein de ma Mère et place ton regard sur mon Humanité fraîchement conçue. Là tu trouveras ton âme conçue aux côtés de la mienne, entourée de mon Amour.
Vois-tu jusqu’à quel point je t’ai aimée, je t’aime et que je t’aimerai éternellement! Ne doute jamais de mon amour car ça serait un affront à me faire.
Publié par Myriamir le 18 décembre 2016
https://myriamir.wordpress.com/2016/12/18/sept-jours-avant-noel-18-decembreneuvaine-luisa-piccarreta-du-16-au-25-decjesus-sais-tu-ce-que-mon-amour-eternel-veut-absorber-ce-sont-toutes-les-ames/
Dieu se donne ! Inutile de chercher à vouloir le charmer. Inutile de vouloir capter sa bienveillance car elle nous est acquise de toute éternité. Il déborde d’amour et nous fait exister. Amoureusement il ose « le différent » et invite à lui ressembler.
Achaz, roi de Juda s’est trompé (2R16, 3).
Il a sacrifié son fils, par le feu, en croyant plaire à Dieu et attirer sur lui ses bonnes grâces.
Mais Dieu lui fait comprendre, c’est Isaïe qui parle, qu’il n’a nul besoin d’être sollicité car il prend les devants en promettant un fils. (1ère lecture de ce jour Isaïe 7, 10-16)
Dieu se donne !
Il ne donne pas ceci ou cela, il se donne. Pouvons-nous le recevoir ? Tout est là ! Dieu se donne à l’homme en ne lui demandant rien d’autre que de le recevoir.
Veux-tu recevoir Dieu ?
Voici : il se donne à voir et aussi à entendre en Jésus de Nazareth, le Christ, lui-même Fils de Dieu. Mais ce Dieu qui se donne ne nous fait-il pas peur ? Un tel don, si totalement différent, ne va-t-il pas trop bousculer mon « Moi » ou le faire exploser ?
Ce « moi » qui est le nôtre, regardez-le agir : Très complaisant pour lui, il ne cherche qu’à grandir tout en n’aimant que lui. Il veut paraître beau, se montre à l’extérieur sous ses plus beaux côtés. Se sent-il attaqué, il riposte aussitôt ou garde pour plus tard le coup qu’il veut porter. Il sait donner certes, des choses, mais pas sans oublier d’attendre en retour une réciprocité de quelqu’ordre qu’elle soit.
Le « moi » est compliqué. Il juge sans vergogne alors qu’il connaît mal et enferme les autres qui l’enferment aussi, dans des clichés qui faussent la réalité et ferment le progrès. Il est têtu et tient à ses idées même si elles sont fausses. Une simple expérience, le constat d’un moment, devient vite pour lui un « voir » universel.
Bref le « moi » rétrécit, tout en voulant grandir, quand il ne voit que lui. Ce « moi » appartient à chacun, plus ou moins corrigé. Ce « moi » se laissera-t-il prendre par Celui qui se donne et qui est Dieu Vivant ? S’ouvrira-t-il à Lui dont l’être n’est que Don ?
Dieu se donne !
A chacun de le recevoir !
Joseph sollicité recevra-t-il le Don ? Le salut est tout proche se laissera-t-il sauver ? Brusquement sa vie vient d’être bouleversée. Marie, sa fiancée, est devenue enceinte sans avoir habité avec son fiancé. Que peut penser Joseph ?
L’événement le trouble. Où est la solution ? Répudier en secret, est-ce que cela se fait ? En fait, nous le savons, en l’enfant de Marie, Dieu s’approche de lui. Va-t-il le refuser ? Comment savoir ce qu’il y a lieu de faire ? L’hésitation est grande.
L’événement est là, ne faut-il pas l’accueillir, garder son cœur ouvert ? Joseph se laisse faire et Dieu va le conduire jusqu’au dépassement de son « moi » réticent. Ce qu’il n’a pas compris trouve bientôt son sens. L’enfant engendré par Marie, sera aussi le sien mais différemment. Joseph est « fait » son père, il nommera l’enfant : Jésus, Dieu sauve. Le couple est reformé, Dieu est accueilli et la vie continue. Loin de la répudier, Joseph prend avec lui Marie et leur enfant.
Dieu se donne ! Est-il toujours reçu ?
Ce Don est perturbant, Joseph aura encore à s’ouvrir bien souvent au Don du Dieu Vivant. Pour nous qui cheminons avec un « moi » pesant mais que l’on aime bien, comment accueillons-nous le Seigneur qui nous sauve ?
Dieu se donne, il est notre salut !
Salut oui, mais quand il est reçu !
Publié par Myriamir le 18 décembre 2016
https://myriamir.wordpress.com/2016/12/18/quatrieme-dimanche-de-lavent-18-decembre-2016le-pere-christian-blanc-assomptionniste-nous-parle-du-salut-qui-ne-sera-efficace-que-sil-est-recu-veux-tu/