Je vous annonce la sortie du tout nouveau Livre de: « LÉANDRE LACHANCE-*BONHEUR en Héritage* »


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Ce livre est une Biographie, nous découvrons Léandre Lachance mais aussi, nos racines.

Introduction

À travers ce récit, les objectifs que je poursuis sont :

  • Permettre aux descendants de mes parents de savoir qui ils étaient et quelles valeurs les animaient ;
  • Connaître la réalité de la vie à leur époque, pas si lointaine de la nôtre ;
  • Offrir aux nombreux lecteurs et lectrices des huit volumes publiés par la Fondation des choisis de Jésus et qui sont en circulation à travers le monde, de mieux connaître ma petite histoire ;
  • Aider les personnes à découvrir la beauté et la richesse des valeurs qui ont été à la base de notre histoire comme peuple québécois.

Ce que je décris n’est qu’une bien petite partie de ce que j’ai retenu du vécu de mes parents. C’est ce qui est encore présent dans ma mémoire.

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  • Prix de détail: 16$
  • Auteur: Daniel Rancourt
  • 208 pages, couleurs.

Nous vous invitons à consulter notre boutique web pour voir les autres produits. Nous avons aussi sorti, en 2016, notre 3e CD de chants (qui est vraiment très bon!).

Les 10 paquets de cartes de pensées demeurent également d’excellents vendeurs! Certains libraires du Québec, commandent plusieurs fois par année et depuis plusieurs années!


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Les choisis de Jésus continuent de rayonner à travers le monde! En quelques statistiques:

  • Plus de 500 000 visites de notre site web le mois dernier seulement
  • Plus de 2.3 millions de gens qui nous suivent sur Facebook
  • Plus de 150 000 volumes en circulation dans le monde…

Joyeuses Fêtes!

Christian Laflamme, dir.


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Fondation des Choisis de Jésus

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Vidéo (36 min:32)* »La PRIÈRE qui ne s’arrête pas » Par le Père Jean-Louis Barré s.m.*


« La PRIÈRE qui ne s’arrête pas »

Merci au Père Jean-Louis que je considère comme un vrai père de famille, qui prend à cœur le bonheur et l’éducation de ses enfants, un père qui veut donner le meilleur de lui-même à ses petits….

N’est-ce pas ce que les prêtres sont de par leur Sacerdoce? Oui, ils ont une multitude d’enfants à s’occuper, ! Alors, je lui ai fait la demande de nous instruire le plus simplement possible sur la PRIÈRE…Et il a répondu ‘présent’.

Pourquoi prier?
Quels bienfaits nous procure la prière?
Pourquoi devons-nous accorder du temps à la prière?

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La vision de Maria Valtorta du 5 juin 1944*Le Voyage vers Bethléem de Marie et Joseph & La Grotte de la Nativité*


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Je vois une grande route. Il y a une énorme foule. Des ânes qui vont, chargés de meubles et de personnes. Des ânes qui reviennent. Les gens éperonnent leurs montures, et qui va à pied se hâte parce qu’il fait froid.

L’air est pur et sec. Le ciel est serein, mais tout a ce semblant précis des jours de plein hiver. La campagne dépouillée semble plus vaste. Les pâturages ont une herbe courte, brûlée par les vents d’hiver. Sur les pâturages, les troupeaux cherchent un peu de nourriture, et cherchent le soleil qui naît lentement.

Ils se serrent l’un contre l’autre parce qu’ils ont froid, eux aussi. Ils bêlent, levant le museau et regardant le soleil comme pour lui dire : « viens vite, qu’il fait froid ! » Le terrain présente des ondulations qui se font de plus en plus nettes. C’est un vrai paysage de collines. Il y a des dépressions herbeuses et des pentes de petites vallées et des crêtes. La route passe au milieu et se dirige vers le sud-est.

Marie est sur son âne gris, toute enveloppée dans un épais manteau. Sur le devant de la selle se trouve ce dispositif déjà vu au voyage vers Hébron et, par-dessus, le coffre avec les objets les plus nécessaires.

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Joseph marche à côté, tenant la bride : « Es-tu fatiguée ? » demande-t-il de temps en temps.
Marie le regarde en souriant et dit : « Non. » À la troisième fois, elle ajoute : « C’est toi plutôt qui dois marcher à pied qui serais fatigué.« 

« Oh ! moi, pour moi ce n’est rien. Je pense que si j’avais trouvé un autre âne, tu aurais pu être plus à ton aise et nous aurions pu aller plus vite. Mais, je n’en ai pas trouvé. Tout le monde a besoin de montures, en ce moment. Mais courage ! Bientôt nous serons à Bethléem. Au-delà de cette montagne, c’est Ephrata. »

Ils restent silencieux. La Vierge, quand elle ne parle plus, parait se recueillir en une prière intérieure. Elle sourit doucement à une de ses pensées et tout en ayant les yeux sur la foule, elle ne semble plus voir si c’est un homme, une femme, un vieillard, un berger, un riche ou un pauvre. Mais ce qu’elle voit, c’est à elle seulement.
« As-tu froid ? » demande Joseph, parce que le vent se lève.
« Non, merci. »

Mais Joseph n’a pas confiance. Il lui touche les pieds qui pendent sur le flanc de l’âne, les pieds chaussés de sandales et qu’on voit dépasser à peine de son long vêtement. Il doit les trouver froids car il secoue ta tête. Il enlève une couverture qu’il porte en bandoulière et l’étend sur les jambes de Marie et jusque sur son sein de façon que les mains soient bien au chaud sous la couverture et le manteau.

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Ils rencontrent un berger qui coupe la route avec son troupeau, qu’il fait passer d’un pâturage sur la droite à un autre sur la gauche. Joseph se penche pour lui dire quelque chose. Le berger lui répond par un signe d’assentiment. Joseph prend l’âne et le fait passer derrière le troupeau dans le pâturage. Le berger tire un bol grossier de sa besace, trait une grosse brebis aux mamelles gonflées et passe le bol à Joseph qui l’offre à Marie.

« Dieu vous bénisse tous les deux » dit Marie. « Toi pour ton amour et toi pour ta bonté. Je prierai pour toi. »
« Vous venez de loin ?« 
« De Nazareth » répond Joseph.
« Et vous allez ?« 
« À Bethléem.« 
« Long voyage pour la femme en cet état[1]. C’est ta femme ? »
« Oui, c’est ma femme.« 
« Avez- vous où aller ?« 
« Non.« 

« C’est bien ennuyeux : Bethléem est pleine de gens venus de partout pour se faire inscrire ou pour aller ailleurs faire la même démarche. Je ne sais si vous trouverez un logement. Connaissez vous l’endroit ?« 
« Pas beaucoup. »
« Eh ! bien… je te renseigne… à cause d’elle (et il désigne Marie). Cherchez l’auberge. Elle sera pleine, mais je vous l’indique pour vous donner un point de repère. Elle est dans une place, la plus grande. Vous partez de la rue principale. Vous ne pouvez pas vous tromper. Il y a une fontaine devant l’auberge, qui est grande et passe avec un portail. Elle sera pleine.

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Mais si vous ne trouvez rien à l’auberge et dans les maisons, passez par derrière de l’auberge dans la direction de la campagne. Il y a des écuries dans la montagne, qui parfois servent aux marchands allant à Jérusalem pour y mettre leurs animaux quand il n’y a pas de place à l’auberge. Ce sont des écuries, vous comprenez, dans la montagne : elles sont humides, froides et sans portes. Mais c’est toujours un refuge parce que la femme… ne peut rester sur la route. Peut-être là vous trouverez une place avec du foin pour dormir et aussi pour l’âne. Et que Dieu vous accompagne. »

« Et que Dieu te donne joie » répond Marie. Joseph à son tour lui dit : « La paix soit avec toi. »
Ils reprennent la route. Une dépression plus vaste apparaît de l’escarpement qu’ils ont franchi. Dans la dépression, en haut et en bas des pentes qui l’entourent, il y a des maisons et encore des maisons. C’est Bethléem.

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« Nous voici sur la terre de David, Marie. Maintenant tu vas te reposer. Tu me semble tellement fatiguée… »
« Non. Je pensais… Je pense… » Marie prend la main de Joseph et lui dit avec un sourire radieux : « Je crois vraiment que le moment est venu. »
« Dieu de miséricorde ! Comment allons-nous faire ? »
« Ne crains pas, Joseph. Ne te laisse pas troubler. Vois comme je suis calme, moi ? »
« Mais tu souffres beaucoup ? »

« Oh ! non. Je suis remplie de joie. Une telle joie, si forte, si belle, si irrésistible, que mon cœur bat fort, fort et me dit : « Il naît ! Il naît ! » Il le dit à chaque battement. C’est mon Petit qui frappe à la porte de mon cœur et qui me dit : « Maman, me voici pour te donner le baiser de Dieu ». Oh ! quelle joie, mon Joseph ! »

Mais Joseph n’est pas à la joie. Il pense à l’urgence de trouver un abri et il hâte le pas. Porte après porte, il demande un abri.

Rien. Tout est occupé. Ils arrivent à l’auberge. Elle est pleine jusque sous les portiques rustiques, qui entourent la grande cour intérieure, de gens qui bivouaquent.

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Joseph laisse Marie sur l’âne à l’intérieur de la cour et il sort pour chercher dans d’autres maisons. Il revient découragé. Il n’y a rien. Le précoce crépuscule d’hiver commence à étendre ses voiles. Joseph supplie l’aubergiste. Il supplie des voyageurs. Eux sont des hommes en bonne santé. Ici c’est une femme sur le point de mettre au monde un enfant. Qu’ils aient pitié ! Rien.

Voici un riche pharisien qui le regarde avec un mépris visible, et, quand Marie s’approche, il s’écarte comme s’il s’était approché d’une lépreuse. Joseph le regarde et la rougeur de l’indignation lui monte au visage. Marie met la main sur le poignet de Joseph, pour le calmer et dit : « N’insiste pas. Partons. Dieu y pourvoira.« 

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Ils sortent, ils suivent le mur de l’auberge. Ils tournent par une ruelle encastrée entre elle et de pauvres maisons. Ils contournent l’auberge. Ils cherchent. Voilà des espèces de grottes, de caves, dirai-je, plutôt que des écuries, tant elles sont basses et humides. Les plus belles sont déjà occupées. Joseph est accablé.

« Ohé ! Galiléen ! » lui crie par derrière un vieil homme. « Là au fond, sous ces ruines, il y a une tanière. Peut-être n’y a-t-il encore personne. »
Ils s’approchent de cette « tanière. » C’est vraiment une tanière. Parmi les décombres d’un bâtiment en ruines, il y a un refuge, au-delà duquel se trouve une grotte, un trou dans la montagne plutôt qu’une grotte. On dirait que ce sont les fondations d’une ancienne construction auxquelles servent de toit les matériaux étayés par ces troncs d’arbre à peine équarris.

Pour y voir plus clair, car il y a très peu de jour, Joseph sort de l’amadou et un briquet, et allume une petite lampe qu’il sort de la besace qu’il porte en bandoulière. Il entre, Un mugissement le salue. « Viens. Marie, elle est vide, il n’y a qu’un bœuf. » Joseph sourit : « Ça vaut mieux que rien ! … »
Marie met pied à terre et entre.

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Joseph a fixé la petite lampe à un clou dans l’un des troncs qui servent de pilier. On voit la voûte couverte de toiles d’araignées, le sol en terre battue et tout disloqué avec des trous, des cailloux, des détritus et des excréments et couvert de tiges de paille. Au fond, un bœuf se retourne et regarde avec ses grands yeux tranquilles pendant que du foin lui pend des lèvres.

Il y a un siège grossier et deux pierres dans un coin, près d’une fente. Le noir de ce recoin indique que c’est là qu’on fait du feu.
Marie s’approche du bœuf. Elle a froid. Elle lui met les mains sur le cou pour en sentir la tiédeur. Le bœuf mugit et se laisse faire. Il semble comprendre. De même quand Joseph le pousse plus loin pour enlever beaucoup de foin au râtelier et faire un lit pour Marie.

Le râtelier est double : celui où mange le bœuf et par-dessus une sorte d’étagère où se trouve une provision de foin. C’est celle-là que prend Joseph. Le bœuf laisse faire. Il fait aussi une place pour l’âne qui, fatigué et affamé, se met tout de suite à manger. Joseph découvre aussi un seau renversé tout cabossé. Il sort parce que dehors il y a un ruisseau et revient avec de l’eau pour l’âne.

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Puis il s’empare d’une botte formée de branches, déposée dans un coin et essaye de balayer le sol. Ensuite il étend du foin, en fait un lit, près du bœuf dans l’angle le plus sec et le plus abrité. Mais, il le trouve humide ce pauvre foin, et il soupire. Il allume le feu et, avec une patience de chartreux, il sèche le foin par poignées en le tenant près du feu.

 

Marie, assise sur un tabouret, fatiguée, regarde et sourit.

C’est fini. Marie s’installe de son mieux sur le foin moelleux avec les épaules appuyées sur un tronc. Joseph complète… l’ameublement en étendant son manteau qui fait office de tente sur le trou qui sert d’entrée. Un abri très relatif. Puis il offre du pain et du fromage à la Vierge et lui donne à boire de l’eau d’une gourde. « Dors maintenant » lui dit-il après. « Moi, je veillerai pour que le feu ne s’éteigne pas. Il y a du bois, heureusement.

Espérons qu’il dure et brûle. Je pourrai épargner l’huile de la lampe. »
Marie s’allonge, obéissante. Joseph la couvre avec le manteau même de Marie et la couverture qu’elle avait d’abord aux pieds.
« Mais toi… tu auras froid.« 

« Non, Marie. Je reste près du feu. Tâche de te reposer. Demain ça ira mieux. »

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Marie ferme les yeux sans se faire prier. Joseph se rencogne dans son coin sur le tabouret avec des brindilles à côté. Il y en a peu. Je ne pense pas qu’elles durent longtemps.
Voici comme ils sont situés : Marie à droite, avec les épaules tournées vers la porte, à moitié cachée par un tronc d’arbre et par le corps du bœuf qui s’est accroupi dans la litière. Joseph à gauche, tourné vers la porte et par conséquent en diagonale, avec le visage tourné vers le feu et les épaules vers Marie.

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Il se retourne de temps en temps pour la regarder et la voit tranquille, comme si elle dormait. Il utilise peu à peu les branches et les jette une par une sur le feu pour qu’il ne s’éteigne pas, pour qu’il donne de la lumière et pour que ce peu de bois dure.

Il n’y a plus que la lueur, tantôt plus vive, tantôt presque morte du feu, car la lampe est à bout de combustible et dans la pénombre se détache seulement la blancheur du bœuf, du visage et des mains de Joseph. Tout le reste n’est qu’une masse qui se fond dans l’épaisseur de la pénombre.

« On ne vous dit rien » dit Marie. « La vision parle d’elle-même. À vous d’en tirer la leçon de charité, d’humilité et de pureté qui en découle. Repose-toi. Repose-toi en veillant comme j’ai veillé en attendant Jésus. Il viendra t’apporter sa paix »

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http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-046.htm

 

Chronique de Guy Parent*Ma révélation, pourquoi il faut donner le titre à Marie de… »Co-rédemptrice »?


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Marie et l’œuvre Co-Rédemptrice

L’importance attachée à l’Incarnation par les Pères de l’Église a donné lieu parfois à quelques malentendus. Des histoires du dogme un peu trop pressées leur ont attribué une doctrine de l’Incarnation rédemptrice par elle-même, qu’ils ont opposée à la doctrine, paulinienne et médiévale, de la rédemption par la mort du Christ.[1]

 

En réalité, cette opposition est toute factice. Ceux qui croient la découvrir; la créent eux-mêmes sans s’en rendre compte, par le fait qu’ils attribuent aux termes utilisés par les anciens une signification qui est nôtre, mais non pas la leur. Dans le cadre de nos modernes traités théologiques, en effet, nous avons pris l’habitude d’opposer l’Incarnation et la rédemption pour les étudier plus commodément. Mais, pour les anciens, le terme d’Incarnation gardait toujours un réalisme concret qu’il faut se garder d’oublier.

 

Dire, comme saint Athanase, que le Verbe, en se faisant chair, nous a divinisés, ce n’était nullement rendre la Croix superflue ou secondaire. Car, pour le même auteur, le Verbe ne se serait pas vraiment fait chair s’il n’avait assumé dans la chair tout ce qu’il appelle les « passions de la chair »[2], c’est-à-dire la souffrance et la mort. Certes, pour les Pères, l’Incarnation est rédemptrice, mais parce que l’Incarnation comme ils l’entendent inclut la Croix.[3]

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Autrement dit, ce n’est pas l’Incarnation dans l’abstrait qui nous sauve, ou le simple fait de la venue de l’existence d’un être qui est le Fils de Dieu fait homme. C’est toute la réalisation historique de son existence, où due, s’assujettissant au cours de la nôtre, le redresse du dedans et l’épanouit jusqu’aux accomplissements eschatologiques.

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De même, la maternité de Marie a un rôle dans les desseins divins qui ne peut être réduit à la relation où elle établit la Vierge avec le Fils de Dieu, vue dans l’abstrait. Il n’y a pas davantage dans le simple événement de la mise au monde de celui-ci qui peut nous permettre de saisir tout ce qu’implique pour Marie le fait d’être mère de Dieu.

 

Aucune maternité, d’ailleurs, ne se laisse réduire au simple processus physique de la conception et de la naissance. Remarquons-le en premier lieu : la personnalité de l’enfant ne se détache de celles de ses parents, et en particulier de sa mère, que bien longtemps après ce que nous considérons comme la naissance physique. Ce fait a été mis en évidence par la psychologie des profondeurs, notamment par les travaux de l’école de Jung.[4]

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Il faut aller plus loin et dire que si la relation humaine connaît une évolution complexe, elle ne s’éteint jamais, pas même avec la mort de la personne qui en est le support. Ce n’est pas seulement à l’époque où la personnalité de l’enfant ne fait que s’ébaucher qu’il demeure pour la mère comme une partie d’elle-même.

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Lors même qu’il est pleinement homme distinct de sa mère que l’enfant puisse être devenu, il n’en est jamais séparé. Nous connaissons tous les exemples de maternité abusive, où la mère ne se résigne pas à voir son fils acquérir l’autonomie. Mais ce qu’il y a de pathologique dans de tels cas n’est pas la conscience, de la part de la mère, d’un lien impossible à briser entre elle et son fils.

C’est le refus de voir ce lien s’ouvrir et leur relation non pas disparaître, mais se transposer. La crise inévitable, dans le cas normal, n’est qu’un second et définitif enfantement, où la relation maternelle ne meurt qu’en apparence, ou plutôt ne meurt que pour renaître.

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On pourrait, il est vrai, objecter qu’à partir du moment où une mère a fini l’éducation de son fils, tout ce qui subsiste de sa relation maternelle est en quelque sorte une affaire privée. La mère peut bien, à ce moment, toujours vivre plus en son fils qu’en elle-même. Ceci, néanmoins, n’a plus qu’une réalité toute subjective. En fait, le fils, désormais, vit sa propre vie d’une façon autonome.

 

S’il n’en pas moins vrai que cette vie continue à dépendre de la vie de sa mère, la dépendance n’est plus à l’égard de la vie actuelle de la mère, mais de ce qu’elle a été jadis. C’est même là qu’intervient le grand renoncement exigé de toutes les mères. Pour toutes, un moment vient où le fils, sans pouvoir cesser d’être mû par ce que sa mère a déposé en lui une fois pour toutes, ne peut pourtant plus, ne doit plus dépendre actuellement de sa mère.

 

Mais c’est là aussi qu’apparaît un des traits qui distinguent la maternité de Marie de toutes les autres, en lui conférant une plénitude rigoureusement unique.

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Vivre la fraternité humaine


[1] Cf. Harnack, Lehrbuch der Dogmengeschichte, t. II (4e éd., Tubingue, 1909-1910), pp. 160-161.
[2] http://www.assomption.org/fr/spiritualite/saint-augustin/revue-itineraires-augustiniens/le-miracle/iii-augustin-dans-l-histoire/les-miracles-du-christ-chez-saint-athanase-d-alexandrie-par-fr-lucian-dinca
[3] Cf. ce que nous avons développé à ce sujet dans L’Incarnation et l’Église corps du Christ dans la théologie de saint Athanase, pp.124 ss.
[4] Spécialement suggestives sont les recherches de Frances Wickers, The Inner Word of Childhood, 1927, et ses Trois exemples de la puissance de l’image projetée, dans le Festschrift pour les 80 ans de Jung, vol. 1, Zur Theories and Praxis, 

 

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Guy Parent

http://www.citation-celebre.com/internautes-populaires
www.elevationdelaconscience.com

 

SIX JOURS AVANT NOËL-19 DÉCEMBRE*((Neuvaine-Luisa Piccarreta du 16 au 25 Déc))*Jésus me dit d’avoir pitié de Lui et de sécher ses larmes.*


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(Nous mettons notre prénom à la place de Luisa)

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Jésus  me fait comprendre que chaque âme conçue en lui, lui apporte le fardeau de ses péchés, de ses faiblesses et de ses passions et que son Amour l’amène à porter lui-même le fardeau de chacun, parce qu’après avoir conçu toutes les âmes en Lui, il a aussi conçu la contrition et la réparation que chaque créature doit offrir au Père. Jésus me fait comprendre aussi que sa Passion fut également conçue à ce moment-là.

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Jésus me demande de regarder  sa  petite Tête entourée d’une couronne  d’épines, lesquelles, pendant qu’elles percent cruellement sa peau lui font verser des rivières de chaudes larmes. Je suis très bouleversé(e)  et Jésus me dit  d’avoir pitié de Lui et de sécher ses larmes.  Il me fait comprendre que cette couronne d’épines c’est la  couronne que les créatures tressent pour lui  avec toutes les pensées mauvaises qui remplissent leur esprit.

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Il dit que ces pensées le transpercent cruellement !  Je le vois … il reste immobile, impossible de bouger à cause de l’atroce crucifixion qu’il subit et de l’espace restreint dans lequel il est.  Quand je pense qu’il a vécu cette crucifixion durant une période de  neuf mois, je ne peux m’empêcher d’être immensément bouleversé(e)

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Jésus me dit  que son  couronnement d’épines et sa crucifixion sont renouvelés en Lui  à chaque moment parce que les humains ne cessent de penser à de  mauvais  plans  pour l’offenser  encore et encore, c’est  comme  si des  épines ou des clous, transperçaient sans cesse ses Tempes, ses Mains et ses Pieds. 

 

J’entends  à l’intérieur de mon coeur, une petite voix faible  qui me dit : « Mon enfant, j’ai hâte de t’embrasser et de te retourner l’amour que tu me donnes; mais je ne peux pas encore le faire parce que, comme tu le vois, je suis enfermé dans cet endroit qui me garde immobile.

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J‘aimerais venir à toi, mais j’en suis incapable puisque je ne peux pas encore marcher.

Plus tard, quand j’émergerai des entrailles de ma Mère, je viendrai à toi pour t’embrasser et pour rester avec toi » 

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Je m’imagine très bien être avec Bébé Jésus dans le sein de Marie où  je l’embrasse  et le serre très fort sur mon coeur. 


LUISA PICCARRETA
CÉNACLE VIVANT DE LA DIVINE VOLONTÉ
Nicole Boulanger
Courriel : nb44@sympatico.ca

 


 

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