22 décembre
Jésus s’apprête à me dire quelque chose de très beau et, en écoutant attentivement, j’entends ceci :
« Mon enfant, j’étais parfaitement heureux dans le Sein de mon Père. Il n’y avait aucun bien que je ne possédais : joie, félicité, etc. Les ANGES m’offraient le culte de la plus grande adoration et étaient attentifs à chacun de mes Désirs.
Mais l’excès de mon Amour pour le genre humain me fit changer de condition. Je me suis dépouillé de ces joies et ces Biens célestes pour me revêtir des infirmités des créatures, afin de leur amener mon BONHEUR ÉTERNEL.
« Cet échange aurait été facile pour moi si je n’avais pas trouvé chez l’homme l’ingratitude et la haine la plus obstinée. Oh! Comme mon Amour éternel fut déçu par une telle ingratitude! Je souffre beaucoup de la méchanceté de l’homme, qui est pour moi la plus grande des épines.
Observe bien mon petit Coeur et vois les nombreuses épines qui le recouvrent. L’ingratitude est pire que de claquer la porte de mon Coeur. Elle me garde dehors, sans amour et dans la froideur.
Observe les blessures que me font les épines et les rivières de Sang qui s’en échappent. Malgré la perversité du coeur de l’homme, mon Amour jamais ne cesse. »
23 décembre
Je ne veux pas laisser bébé Jésus tout seul et je continue de reposer ma tête sur la poitrine de Marie pour entendre les gémissements et les supplications de Jésus parce que les créatures ne ressentent aucune pitié pour mon petit bébé Jésus qui est tout Amour et, pourtant, Lui il tend sa petite main, comme le plus pauvre des mendiants et demande la pitié en espérant de cette façon attirer les coeurs qui sont pris par l’égoïsme.
Jésus veut même aller plus loin et dépasser ses limites. Il veut qu’à partir des entrailles de sa Mère, sa Voix suppliante atteigne chaque coeur. Pour toucher les fibres du coeur humain, il utilise les méthodes les plus expressives, les mots les plus doux et les plus efficaces, ainsi que les prières les plus émouvantes. Il veut dire à chacun de nous aujourd’hui :
« Mon enfant bien-aimé, donne-moi ton coeur, qui est mien; en échange, je te donnerai tout ce que tu veux, y compris Moi-Même. Au contact de mon Coeur, je réchaufferai ton coeur, je le ferai éclater dans les flammes de mon Amour et je détruirai tout ce qui n’est pas du Paradis.
Sache que mon but en quittant le Paradis pour m’incarner dans le Sein de ma Maman, était que tu puisses entrer dans le Sein de mon Père Éternel. Oh! Ne trompe pas mes espérances !
« Les Mains jointes et avec mes plus tendres supplications, je veux te dire d’une voix sanglotante : « Mon enfant, je suis le petit Mendiant qui ne fait que réclamer ton coeur.
Ne peux-tu pas comprendre que cette façon d’agir m’est dictée par les excès de mon Amour pour toi? J’ai pris la forme d’un petit bébé afin de ne pas te faire peur. Ce petit bébé se plaint et pleure; cela ne t’amène-t-il pas à la compassion. Est-ce que ça n’attendrit pas ton coeur? »
Écoute Jésus qui te dit d’une voix tendre
« Et toi, mon enfant, ne veux-tu pas me donner ton coeur? Faut-il que je pleure, me lamente, et te supplie pour obtenir ton amour? »
Je suis certaine que ton coeur est saisi d’une immense tendresse pour ton petit Bébé Jésus, alors dis-lui ceci :
« Mon petit bébé d’Amour, ne pleure plus. Oui, oui! Je te donne mon coeur, et même plus, je me donne moi-même à toi. Je n’hésite pas à tout te donner. Mais pour que mon don soit plus beau, je veux enlever de mon coeur tout ce qui n’est pas de toi. Aussi, je t’en prie, donne-moi cette grâce efficace pour rendre mon coeur comme le Tien. Pour que tu puisses y trouver une demeure stable et permanente. Amen, Fiat»
24 décembre
MESSAGE D’AMOUR DE JÉSUS
« Mon enfant, si tu m’aimes, garde ton regard fixé sur moi, de sorte que tu puisses bien apprendre tout ce que je t’enseignerai. Offre à ton petit Jésus un sursis pour ses pleurs et ses profondes afflictions…. un mot d’amour, une caresse, un baiser affectueux…. pour que son Coeur puisse être réconforté par le sentiment d’un retour d’amour.
« Mon enfant, cette neuvième méditation a débuté à l’instant où ma Divinité a pris la forme humaine dans le Sein maternel, cachant ainsi son Essence divine. Si je n’avais pas ainsi caché ma divinité, j’aurais provoqué la peur plutôt que l’amour chez les créatures, qui n’auraient alors pas voulu s’abandonner à mon Amour.
Quelle souffrance ce fut pour moi d’attendre là pendant neuf mois! Si ma Divinité n’avait pas donné à mon Humanité son soutien et sa force, mon Amour pour les créatures m’aurait dévoré, j’aurais été consumé par mon Amour.
C’est ce qui me fit prendre sur moi l’énorme fardeau de la punition que se sont méritées les créatures.
« C’est pourquoi ma vie dans les entrailles de ma Maman fut si douloureuse : je ne me sentais plus capable de rester loin des créatures.
Je languissais après elles pour qu’à tout prix elles viennent dans ma poitrine pour sentir mes palpitations brûlantes.
Je languissais de les embrasser de ma tendre et pure affection, de telle manière qu’elles prennent possession de mes Biens éternels.
« Regarde-moi attentivement dans les entrailles maternelles. Vois combien je suis devenu pâle. Écoute ma Voix angoissée qui faiblit de plus en plus.
Sens les palpitations de mon Coeur qui, ayant déjà été vives, sont maintenant presque éteintes. Ne me quitte pas des yeux. Regarde-moi bien parce je suis mourant, oui, mourant de pur Amour.
Tu as compris que tu as pris la place de Luisa
alors maintenant je lui laisse la parole :
(LUISA) « À ces mots je me sentis défaillir d’amour pour Jésus. Et il se fit un profond SILENCE entre nous deux. Mon sang se glaça dans mes veines et je ne sentis plus mon coeur battre. Ma respiration s’arrêta et, tremblante, je me suis écrasée sur le sol. Dans ma stupeur je balbutiai : « Mon Jésus, mon Amour, ma Vie, mon Tout, ne meurs pas. Je t’aimerai toujours. Mon Éternel Bien, sois sûr que je ne te laisserai jamais.
« Mon âme sait qu’elle est incapable de faire quoi que ce soit sans Jésus et que tout lui est dû. Il est le vrai directeur spirituel qui enseigne à mon âme comment rester humble et abandonnée. Ne pas reconnaître que tout ce qui a été accompli en moi est redevable à la surabondance des grâces du Seigneur, serait pure fourberie de ma part. Sans ses grâces, sa lumière, SON AMOUR et sa Volonté, je ne peux rien faire de bien ». (Inspiré du Tome 1, les 9 excès d’Amour)
25 décembre
Comment pourrais-je avoir accès à mon Dieu, si ma crèche est encombrée ou si j’y suis constamment absente?
Dieu m’attend en cette crèche au fond de moi qui appelle à devenir le sanctuaire de sa Présence. Dieu n’est que Présence qui attend ma présence.
Et une Présence ne se vit qu’au présent.
CÉNACLE VIVANT DE LA DIVINE VOLONTÉ
Nicole Boulanger
Courriel : nb44@sympatico.ca