(Jour-7) *Extrait LE MANUSCRIT DU PURGATOIRE…Je vous ai déjà dit que le bon Dieu cherche par le monde des âmes qui l’aiment, mais de cet amour d’enfant, de cette tendresse respectueuse, il est vrai, mais cordiale. Eh bien, il ne trouve pas de ces âmes !




13 FÉVRIER. (Devant le Saint Sacrement.)

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Voyez comme Jésus est seul ! Il pourrait pourtant en ce moment y avoir plus de monde, si on avait un peu plus de bonne volonté. Mais, que d’indifférence…, même parmi les âmes religieuses ! Notre-Seigneur y est très sensible. Au moins, aimez-le pour ces âmes injustes et le bon Jésus sera dédommagé de ce mépris.

 

12 MAI. – Mortifiez-vous pour le corporel et surtout pour le spirituel ! Oubliez-vous. Faites abnégation totale de vous-même. Ne regardez jamais ce que font les autres. Le bon Dieu ne demande pas de toutes les âmes la même perfection.

  •  Toutes ne sont pas éclairées des mêmes lumières ; mais vous, que Jésus éclaire, ne regardez jamais que lui ; que lui seul soit votre but pour tout !

Avant n’importe quelle action, voyez et examinez si vous allez lui plaire, et c’est tout pour vous. Son regard, son amour et son bon plaisir doivent vous suffire. Une indifférence, un manque d’égards de votre part le blesse, tandis qu’au contraire un souvenir habituel de sa sainte présence, une petite élévation, un regard, une petite attention pour lui font plaisir et il y est sensible.

Veillez sur votre intérieur et ne perdez aucune des grâces du bon Dieu. Ne faites pas grand cas de votre corps. Oubliez-vous volontiers. Remettez-vous avec simplicité entre les bras de Jésus et il ne vous laissera pas dans l’embarras. Seulement, ayez une confiance sans bornes en sa bonté. Si vous saviez quelle est sa puissance, mettriez-vous ainsi des bornes à son pouvoir ? Que ne peut-il pas pour une âme qu’il aime ?

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13 DÉCEMBRE. – Ne cherchez pas dans vos actions à faire plaisir à personne sinon au bon Dieu. C’est pour lui que vous devez tout faire, sans respect humain, sans jamais vous lasser ; et puis vous savez ce que Notre-Seigneur vous a recommandé 25 fois par jour. Si vous aimez le bon Dieu véritablement, il ne vous refusera, à ces moment-là, rien de tout ce que vous lui demanderez… Oui, vous êtes misérable, c’est vrai, humiliez-vous ; mais Jésus n’accorde pas toujours ses grâces aux plus saints.

Préparez-vous toujours avec grand soin à la sainte communion, à la confession, à l’office divin ; en un mot à tout ce qui tend à une union plus grande à Notre-Seigneur.

… Pourtant il devrait vous être bien moins difficile qu’à bien d’autres de voir Jésus toujours présent dans votre cœur ; après les grâces qu’il vous fait à ce sujet, vous ne devriez pas avoir de peine à vous recueillir !

Je vous ai déjà dit que le bon Dieu cherche par le monde des âmes qui l’aiment, mais de cet amour d’enfant, de cette tendresse respectueuse, il est vrai, mais cordiale. Eh bien, il ne trouve pas de ces âmes ! Le nombre en est plus petit que l’on croit. On restreint trop le Cœur du bon Dieu. On considère trop grand le bon Jésus pour pouvoir l’aborder et l’amour qu’on a pour lui est froid.

  •  Le respect à la fin dégénère en une certaine indifférence. Je sais que toutes les âmes ne sont pas capables de comprendre cet amour que Notre-Seigneur demande ; mais vous, à qui Jésus l’a fait comprendre, dédommagez-le de cette indifférence, de cette froideur. Demandez-lui qu’il élargisse votre cœur pour contenir beaucoup d’amour. Par vos tendresses et par les respectueuses familiarités que Jésus vous permet, vous pouvez réparer ce qu’il n’est pas donné à tous de comprendre. Faites-le et surtout aimez beaucoup !

Ne vous lassez jamais du travail ! Recommencez chaque jour comme si vous n’aviez encore rien fait ! Ce renoncement perpétuel à sa volonté et à ses aises, à sa manière de voir, est un long martyr bien méritoire et bien agréable au bon Dieu.

Le bon Dieu vous veut exceptionnelle, non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur. Il demande de vous une si grande union qu’il faut que vous arriviez à ne le perdre jamais de vue, même au plus fort de vos occupations.

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1878 (Retraite. AOÛT). – Les grands pécheurs et ceux qui sont restés presque toute leur vie éloignés de Dieu par indifférence, ainsi que les Religieuses qui ne sont pas ce qu’elles devraient être, sont dans le grand Purgatoire ; et là, les prières qu’on fait pour ces âmes ne leur sont point appliquées. Elles ont été indifférentes pendant leur vie pour le bon Dieu. A son tour, il est indifférent pour elles et il les laisse dans une espèce d’abandon, afin qu’elles réparent ainsi leur vie qui a été nulle.

 

Ah ! Vous ne pouvez pas vous figurer ni vous représenter, étant encore sur la terre, ce qu’est le bon Dieu ! Mais nous, nous le savons et le comprenons, car notre âme est dégagée de tous les liens qui la retenaient et l’empêchaient de comprendre la sainteté, la majesté du bon Dieu, sa grande miséricorde.

  • Nous sommes martyres, nous fondons d’amour, pour ainsi parler. Une force irrésistible nous pousse vers le bon Dieu comme étant notre centre et, en même temps, une autre force nous repousse vers le lieu de notre expiation. Nous sommes, dans cet état, pressurées par l’impossibilité de satisfaire nos désirs. Oh ! Quelle peine !… Mais nous la méritons et il n’y a pas de murmure ici. Nous voulons ce que veut le bon Dieu. Seulement, on ne peut comprendre sur la terre ce que nous endurons.

 

Oui ! Je suis bien soulagée. Je ne suis plus dans le feu. Je n’ai plus que le désir insatiable de voir le bon Dieu, souffrance bien cruelle encore !… Mais je sens que j’approche du terme de mon exil, du lieu où j’aspire de tous mes vœux. Je m’en aperçois bien. Je me sens peu à peu dégagée ; mais, vous dire quel jour et quand, je ne le sais pas. Le bon Dieu seul le sait. Peut-être ai-je encore des années à désirer ainsi le Ciel. Continuez toujours à prier, et je vous le rendrai plus tard, quoique je prie déjà beaucoup pour vous.

  •  Oh ! Qu’elles sont grandes les miséricordes du bon Dieu sur vous ! Qui peut les comprendre ? Pourquoi le bon Jésus agit-il ainsi envers vous ? Pourquoi vous aime-t-il plus que bien d’autres ? Pourquoi a-t-il encore d’aussi grandes grâces à vous accorder ? Est-ce parce que vous le méritez ? Non !… Et même bien moins que bien d’autres âmes ! Mais il veut agir ainsi envers vous ; il est le maître de ses grâces. Soyez donc bien reconnaissante.

Tenez-vous toujours en esprit à ses pieds divins et laissez-le faire. Veillez beaucoup sur votre intérieur. Soyez bien fidèle à examiner ce qui peut faire plaisir à votre Jésus. N’ayez d’yeux, de cœur, d’amour, que pour lui ! Consultez-le toujours avant toute chose. Abandonnez-vous à son bon plaisir ; et puis, soyez tranquille. Tout ce que je vous ai dit s’accomplira ; n’y mettez point d’obstacle ! C’est le bon Jésus qui le veut ainsi.

  • Les personnes qui se perdent, c’est uniquement parce qu’elles le veulent à tout prix. Car, pour arriver à cette extrémité, il a fallu qu’elles repoussent des milliers de grâces et de bonnes inspirations que le bon Dieu leur a envoyées. C’est donc leur propre faute !

Quand j’y serai, je vous le dirai ; mais je pense que les grandes fêtes du Ciel se célèbrent par un redoublement d’extase, d’admiration, d’actions de grâces et surtout d’amour.

  • Mais, pour ce que je vous dis là, il faut que vous soyez arrivée à une si grande union avec le bon Dieu que rien ne vous trouble : peines, joies, succès, insuccès, bonne ou mauvaise grâce. Il faut que rien de tout cela ne vous impressionne tant soit peu, mais que Jésus domine tout en vous, que vous ayez sans cesse l’œil intérieur attaché sur lui pour surprendre ses moindres désirs.

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Pour vous, qu’est-ce que Jésus n’a pas fait ? Que ne fera-t-il pas encore ? Composez bien votre extérieur ; mais, pour l’intérieur, c’est autre chose, vous savez. Ne vous occupez uniquement que de ce qui vous regarde ; baissez les yeux partout. Parlez peu et bas ; mais entretenez-vous toujours avec votre Jésus. Non ! Vous ne le fatiguez pas ; c’est ce qu’il attend de vous. Soyez bonne pour les enfants. Ne les brusquez pas. Soyez ingénieuse à vous mortifier, à briser votre volonté.

  • Prévenez les personnes qui vous plaisent un peu moins que les autres, quelque tort qu’elles aient envers vous, et cela, pour faire abnégation de vous ; Jésus sera content. Qu’est-ce que le reste peut vous faire ? C’est là, pour cette chose, qu’il faudra faire taire le moi humain ; mais, il faut obéir à Jésus qui le veut et ne pas mettre en avant son amour-propre, mais faire tout ce qui plaît à Jésus les yeux fermés.

Pourquoi, quand je prie pour vous, le fais-je avec moins de ferveur que pour d’autres et que, souvent, je vous oubli ?

 – R… Ne vous en faites pas de peine ; c’est le bon Dieu qui le permet ainsi ; et encore, c’est une espèce de punition pour moi. Si vous priiez davantage, je n’en serais pas plus soulagée pour cela. Le bon Dieu le veut ainsi. S’il veut que vous priiez plus, il vous l’inspirera.

  • Je vous répète encore de ne pas avoir peur de moi. Vous ne me verrez pas dans les souffrances. Plus tard, quand vous serez plus forte d’âme, vous verrez des âmes du Purgatoire, et de bien vilaines ! Mais n’y pensez pas pour vous effrayer. Le bon Dieu vous donnera alors la hardiesse nécessaire et tout ce qu’il faudra pour accomplir sa sainte volonté.

N’est-ce point en punition ?

– R… Mais non ! J’y suis pour mon soulagement et pour votre sanctification. Si vous vouliez faire un peu plus attention à ce que je vous dis…

– C’est vrai, mais je trouve ces choses si surprenantes que je ne sais que croire de tout cela ! Ce n’est pas ordinaire de vous entendre ainsi !

– R… Je comprends bien votre embarras. Je sais vos peines à ce sujet ; mais, puisque le bon Dieu le permet et que cela me soulage, vous voulez bien avoir pitié de moi, n’est-ce pas ? Quand je serai délivrée, vous verrez que je vous rendrai plus que vous ne m’aurez fait. Je prie déjà beaucoup pour vous.

Où est Sœur… ? – Dans le grand Purgatoire où elle ne reçoit de prières de personne. Le bon Dieu est souvent contrarié à la mort de beaucoup de Religieuses (si on peut parler ainsi), parce qu’il avait appelé à lui ces âmes, afin qu’elles le servissent fidèlement sur la terre et qu’elles allassent, après leur mort, immédiatement le glorifier au Ciel… Et il arrive au contraire, par leur infidélité, qu’elles restent longtemps dans le Purgatoire, beaucoup plus longtemps que les personnes du monde qui n’ont pas eu tant de grâces !


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