Juillet 1941, au camp d’Auschwitz, un prisonnier du nom de Klos, boulanger à Varsovie, vient de s’évader. Le commandant du camp réagit immédiatement avec hargne et décide, en représailles, l’enfermement de dix prisonniers dans le bunker souterrain du bloc 11, condamnés à mourir de faim et de soif. Pour une vie sauvée, car ce prisonnier échappé survivra, l’officier allemand veut prendre dix vies.
Le père Maximilien Kolbe ne fait pas partie de ces morts en sursis. Il décide de prendre la place de l’un d’entre eux, un père de famille du nom de François Gajowniczek. Le 14 août, le père Kolbe, dernier survivant, après avoir assisté ses compagnons dans leur agonie, est achevé par une injection d’acide dans le bras gauche. Le lendemain, 15 août, jour de l’Assomption de Marie, son corps est brûlé dans un des fours crématoires du camp.
Maximilien-Marie Kolbe (1894-1941)
Alors qu’il pouvait continuer à faire du bien auprès des prisonniers du camp, qu’est ce qui a poussé ce franciscain à cet acte admirable. « Il n’y a pas de plus belle preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime ». Maximilien-Marie Kolbe nous a montré, comme tant d’autres martyrs de tous les temps, qu’il n’est pas vain de mourir pour le Christ.
Permettez-moi, pour vous faire mieux comprendre ce qui s’est passé, de laisser s’exprimer le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine qui dans son livre « HOMME ET PRÊTRE. Tourments, lumière et confidences. » nous explique l’offrande de cet homme qui est l’un de ses modèles.
… Parmi les choisis, ne figure pas le père Kolbe. En sortant des rangs, des voix s’élèvent : « Au revoir mes amis, nous nous retrouverons ! »