Chapelet terminé: Nos Saints Anges Gardiens, protégez-nous.
Qui d’entre vous est prêt à vivre ce que le Seigneur veut en ce qui concerne les pensées? Êtes-vous prêts, mes enfants? Oui. Vous sentez-vous prêts, mes enfants? Oui. Êtes-vous sûrs, mes enfants? Avec la grâce de Dieu, oui.
Alors, mes enfants, je vais mettre devant vous une pensée, une seule pensée: C’est un vent, un vent qui souffle et qui vient de l’Est. Alors, mes enfants, quelle est la pensée qui est en vous en ce moment même?
Est-ce qu’on le dit? Commence… Oui, j’aime le vent, mais je ne veux pas qu’il aille plus loin, je ne veux pas qu’il grossisse.
Et il y en a un autre qui veut parler? Il y a le silence. Donc, vos pensées, il y en a qui en n’ont pas eues, êtes-vous certains? Lorsqu’il y a paroles, il y a mouvement; lorsqu’il y a mouvement, il y a vie. La pensée est un mouvement: elle s’arrête et elle écoute, elle s’arrête et elle répond, elle s’arrête et elle voyage; elle s’arrête et elle communique, elle s’arrête et elle s’élève, elle s’arrête et elle se fige.
Elle est toujours en activité.
– La pensée, c’est quelque chose qui vous appartient. Dieu vous a donné une pensée et elle a été en vous parce que Dieu, lui, est le Présent. Le présent, mes enfants, c’est ce qui vous fait connaître qui vous êtes en Dieu, pour Dieu, avec Dieu. Tout ce qui est de Dieu est pour vous, avec vous et en vous; ainsi, la pensée est toujours nourrie par la Pensée de Dieu. Lorsqu’un enfant entend le mot ‘vent’, il y a vie.
- Alors, je vais recommencer la question. Il y a un vent et il est de l’Est. Maintenant, Micheline, que penses-tu? Le vent est bon. Je ne sais pas, en venant de l’Est, s’il est bon! Oui, pour moi il est bon, je le laisse me caresser.
- Et toi, André C.? Est-ce que tu as une pensée lorsque tu entends le mot ‘vent’, cette parole? Je le vois, je le sens venir de l’Est, de l’horizon de l’Est.
- Et toi, Pierrette? Le vent. J’accueille le vent puis je vois les arbres: le vent dans les arbres qui me caresse, j’aime un vent doux. Alors, pour toi, il te fait penser à un vent doux. Oui.
- Et toi, André? Moi, le vent de l’Est est un vent qui est comme plutôt rare. Je pense que chez-nous, le vent vient de l’Ouest, du Sud, du Nord, et de l’Est, c’est un vent qui est plus rare. Alors, pour toi, le vent de l’Est est rare. Il y a vent lorsqu’il y a le vent qui vient de l’Ouest, n’est-ce pas? Oui. Et cela, pour toi, est important de croire à cela.
Maintenant, mes enfants, je vais vous poser une autre question. Est-ce que votre pensée que vous venez de dire à haute voix est en la Présence?
- Toi, Micheline, ta pensée que tu as eue tantôt, est-ce que tu crois qu’elle était en la Présence? Oui. Oui, je crois qu’elle venait de Dieu. Ta première, tu crois qu’elle venait de Dieu? Elle me faisait plus peur, alors peut-être pas. Tu as raison, la peur ne vient pas de Dieu. Mais lorsque tu dis que le vent est plutôt agréable, qu’il te fait penser à l’été, c’est une douceur. C’est ce que tu as en toi. Tu es toi, tu es douce et tu aimes bien le vent de l’été.
- Et toi, André, son époux? Je dirais que c’est plutôt un vent d’automne, un bon vent d’automne. La pensée que tu as eue tantôt et que tu disais que tu sentais ce vent qui venait de loin vers toi… De l’horizon. Tu as raison. Est-ce que cela était une pensée en la Présence? Je crois que oui parce que ça m’est apparu comme ça: j’ai vu l’horizon avec le vent. Alors, tu crois que Dieu nourrit son enfant qu’il aime avec une douceur qui monte et qui monte et qui se fait voir à l’horizon, et qui s’approche, tu crois que Dieu est présent? Oui.
Alors, sois béni par Dieu, car ta pensée vient du Saint-Esprit.
- Et toi, ma bien-aimée, ma petite Pierrette? Je crois que quand j’ai dit que c’était dans les arbres, car j’ai toujours aimé les arbres depuis que je suis jeune et puis, pour moi, le vent et les feuilles, tout ça…, oui ça, je vois bien que ça vient de Dieu. Souvenir, souvenir, souvenir! Souvenir qui est en toi et qui fait encore appel à ton enfance. Cela te ramène dans ton passé, cela te fait voir que ce que tu es est une toute petite fille qui, jadis, aimait grimper dans les arbres. Ta chair se souvient, ma douceur.
- Et toi, mon fils, André? Oui, je n’aime pas tellement le vent. Quand il est rare, ça fait mon affaire parce qu’il n’est pas là. Mais un temps venteux pour moi, je ne trouve pas cela agréable, pour moi c’est synonyme de tempête, de dépression. C’est pas nécessairement… C’est sûr qu’un vent qui est doux par temps ensoleillé peut être agréable, mais moi quand je pense au vent, c’est plus un gros vent: c’est un vent qui me dérange. Alors, la pensée, mon bien-aimé, que tu as eue, était-elle en la Présence? Peut-être pas. Tu as raison.
Là où est Dieu, là est la force de Dieu; là où est l’enfant de Dieu, là est la Présence. On ne s’éloigne jamais de Dieu, on s’appuie sur Dieu: on sait qu’il nourrit la pensée par sa toute-puissance. La pensée de Dieu est une nourriture, elle apporte bien-être. Alors, mon bien-aimé, ta pensée était de toi, cela faisait en toi des mouvements. Par la puissance du Saint-Esprit, Dieu t’a obligé de te rappeler et tu as encore fait sortir ce qui t’habitait.
- Mes enfants d’amour, voyez-vous, c’est Dieu qui agit, ce n’est pas vous. Il faut que vous entriez en vous. Il faut vivre cela. Il est bon d’être dans votre refuge pour pouvoir vivre ces instants d’amour. Plus vous allez avancer dans ce mouvement de lumière, plus vous allez être dans votre refuge, et plus, mes enfants, le Saint-Esprit va vous montrer. Et je vais mettre en vous des grâces pour vous aider à vivre ces moments afin que vous puissiez être présents en moi. Cela ne peut se faire par vous-même, mais seulement que par moi, car c’est moi Dieu, c’est moi qui vous donne ce dont vous avez besoin pour vivre ces instants.
Cela n’est qu’un début, mes enfants. Je vais vous aider, ne vous inquiétez pas. Laissez tout à Dieu. Ce que vous allez apprendre, les autres aussi vont l’apprendre, car vous devez être ensemble pour vivre ces moments de lumière.
Chaque pensée, mes enfants, doit être pour vous une lumière. Une lumière, ça réchauffe, ça montre ce qui est en vous. Une lumière, mes enfants, c’est être dans votre propre vie: tout devient plus clair, plus facile. Plus vous allez vivre ces instants, et plus votre vie va prendre un tournant différent.
- Ceci n’est qu’une toute petite leçon. Par mes grâces, elle devient pour vous un moment d’amour, un moment de lumière. Vous avez pu comprendre un tout petit peu, mes enfants, ce qu’est être en présence d’une pensée qui vient de vous ou qui vient de la puissance de Dieu.
De l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, en ce moment même, vous êtes. Regardez votre position, mes enfants: vous avez besoin des uns et des autres de par le monde. Car je ne parle pas seulement que pour vous: pour tous les enfants du monde afin que chaque enfant puisse vivre ces moments de lumière qui vont leur montrer que chaque pensée est un mouvement.
- Chaque pensée doit être une pensée pour Dieu, car c’est Dieu qui nourrit. Une pensée qui est de la volonté humaine ne peut nourrir que la chair et une chair qui est nourrie par la pensée est une pensée qui pénètre que la chair: la pensée en la chair, la chair en la pensée, voilà pourquoi, mes enfants, vous avez besoin de Dieu.
Le Seigneur va nous montrer tranquillement ce que nous devons vivre. N’oublions pas que nous sommes à l’école, à l’école de l’amour, et Dieu a dit: Je vais vous montrer. Et il ne nous laissera pas seuls, jamais, il a dit que la grande Purification se fera avec ses grâces et qu’il sera là toujours et toujours jusqu’à la dernière seconde: il ne nous quittera jamais. Amen. Merci, Seigneur.
La Fille du Oui à Jésus reçoit la communion et les paroles de l’Amour / Mon Coeur, votre cœur.
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