Au moins 147 personnes, essentiellement des étudiants, ont été tuées jeudi à l’Université de Garissa, dans l’est du Kenya. L’attaque a été menée par les shebab somaliens. Au lendemain du drame, les familles des victimes sont totalement anéanties.
Samedi, M. Kenyatta a également appelé « tous les Kényans, toutes les Eglises et tous les dirigeants locaux à parler haut et fort en faveur de l’unité (du pays) et faire en sorte que notre colère, justifiée (…) ne débouche sur la stigmatisation de personne« .
« Cela ne ferait que jouer le jeu des terroristes« , a-t-il ajouté. « Restons unis pour sauvegarder notre paix et notre stabilité« .
Samedi, les islamistes somaliens, qui ont revendiqué l’attaque de Garissa, ont sommé le Kenya de quitter « les terres musulmanes » sous peine d’une « longue et épouvantable guerre » et d’un « nouveau bain de sang« .
Les islamistes somaliens menacent de viser à nouveau « écoles, universités, lieux de travail et même vos maisons« : « Vous avez choisi votre gouvernement de votre propre gré, subissez donc les pleines conséquences de sa sottise« .
Célébrant Pâques, le pape François et le Vatican ont particulièrement dénoncé « le silence complice » et « l’indifférence » devant la « furie jihadiste » qui frappe les chrétiens dans plusieurs pays.