Chef-d’œuvre de la Trinité
Mon fils, Je t’ai déjà dit comment Je veux mes prêtres, même si Je me suis limité aux choses principales. Je voudrais maintenant te faire comprendre comment Je veux modeler le prêtre sensible et attentif aux signes de la grâce, naturellement pas sans mon consentement.
Parfois, il me suffit qu’il ne mette pas d’obstacle à mon œuvre de ciseleur, œuvre qui non seulement enrichit le prêtre de mérites et de vertus, mais en fait un chef-d’œuvre de la Trinité divine !
En lui le Père prend ses délices, en lui l’Esprit-Saint prend ses jouissances, l’Esprit-Saint qui se servira de ses lèvres pour manifester la sagesse qui diffusera la lumière dans les âmes.
De lui son Jésus est content, Jésus qui en fera une cascade de grâces qui imprégnera les âmes avec lesquelles il est en contact. De lui Jésus fera un autre Lui-même qui passera dans le monde en attirant à lui par la force de la prière, par la puissance de la souffrance. Comme Moi, il triomphera dans les humiliations et les incompréhensions de ceux qui l’entourent.
Fils, le prêtre que Je veux doit être attentif à mes paroles. Le prêtre que Je veux doit être tendu vers Moi, dans la donation de tout lui-même à Moi et à ses frères, comme Moi Je me suis donné tout entier au Père et tout entier à vous.
Le prêtre, à mon exemple, doit être un homme de prière.
Désert aride
Mon fils, quel renversement de situation dans mon Église ! On ne prie pas ou on prie mal et c’est une prière matérielle.
C’est pourquoi il n’y a plus de vocations. Comment pourrais-Je susciter des vocations non pour en faire des prêtres mais des serviteurs de Satan, puisque telle est la réalité : beaucoup de prêtres, au lieu d’être mes ministres, se sont mis au service du démon.
Mes vrais prêtres savent bien qu’on doit donner à la prière un temps considérable ; c’est seulement grâce à la prière et à la souffrance, aujourd’hui abhorrée, que le prêtre devient fort de ma force même.
Le prêtre que Je veux vit de foi. Il est impossible qu’un prêtre ne soit pas l’homme de la foi. Mais crois-tu qu’ils avaient la foi, ceux qui m’ont abandonné pour courir après les vains plaisirs du monde ? Crois-tu qu’ils aient tous une grande foi, ceux qui sont resté ? Non, malheureusement.
Quelle affreuse désolation, quel désert aride créé par l’Ennemi dans mon Église !
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