Aujourd’hui je dis : “Ne commettez pas l’impureté”.
Dites, vous surtout les hommes…
– Qui d’entre vous n’a jamais goûté ce pain de cendre et d’ordure qu’est la satisfaction sensuelle ?
– N’y a-t-il de luxure que celle qui vous pousse pour une heure entre les bras d’une courtisane ?
– N’est-ce pas luxure aussi la profanation du mariage avec l’épouse, profanation car c’est la légalisation du vice qui cherche la satisfaction réciproque des sens, en en évitant les conséquences ?
I. le devoir des époux à l’égard du mariage. Le Mariage cesse d’être saint quand, par malice, il devient infécond.
Mariage veut dire procréation et l’acte signifie et doit être fécondation. Sans cela, c’est de l’immoralité. On ne doit pas faire de la couche nuptiale un lupanar.
Et elle devient telle
-si elle est souillée par la passion et
-si elle n’est pas consacrée par des maternités.
La terre ne repousse pas la semence. Elle l’accueille et en fait une plante. L’homme c’est la semence, la femme c’est la terre, l’épi c’est l’enfant. Se refuser à faire l’épi et perdre vicieusement sa force, c’est une faute.
C’est une prostitution, commise sur le lit nuptial, mais en rien différente d’une autre, aggravée même par la désobéissance au commandement qui dit : “Soyez une seule chair et multipliez-vous dans vos enfants”.
Vous voyez donc,
-ô femmes volontairement stériles,
-épouses légales et honnêtes, non pas aux yeux de Dieu mais aux yeux du monde, que malgré cela
-vous pouvez être comme des prostituées et
-commettre également l’impureté, tout en étant avec votre seul mari, parce que ce n’est pas la maternité mais le plaisir que vous cherchez et bien trop souvent.
Vous ne réfléchissez pas que le plaisir est un poison que l’on absorbe, de quelque bouche contagieuse qu’il vienne.
-Il brûle d’un feu qui croyant se rassasier
-se pousse hors du foyer,
-et dévore, toujours plus insatiable.
-Il laisse une âcre saveur de cendre sur la langue.
-Il donne le dégoût, la nausée et le mépris de soi-même et de son compagnon de plaisir. Parce que
-quand la conscience se réveille, et
-elle se réveille entre deux fièvres, il ne peut naître que le mépris de soi-même qu’on a avili au dessous de la bête.
“Ne commettez pas l’impureté” est-il dit.
La fornication vient en grande partie de l’homme. Et, je ne m’arrête pas non plus à cette inconcevable union qui est un cauchemar et que le Lévitique condamne par ces paroles :
-“Homme, tu ne t’uniras pas à l’homme comme si c’était une femme” et
-“Tu ne t’uniras à aucun animal pour te souiller avec lui, et ainsi, aussi pour la femme, car ces unions sont criminelles”.
Mais après avoir marqué le devoir des époux à l’égard du mariage qui cesse d’être saint quand, par malice, il devient infécond.
II. la fornication proprement dite entre homme et femme
J’en viens à parler de la fornication proprement dite
entre homme et femme
– par malice réciproque et
– par paiement en argent ou en cadeaux.
Le corps humain est un temple magnifique qui renferme un autel. Sur l’autel, c’est Dieu qui devrait se trouver. Mais Dieu n’est pas où existe la corruption. Le corps de l’impur a donc un autel déconsacré et sans Dieu.
Semblable à un homme ivre qui se roule dans la fange et dans ses vomissements, l’homme s’avilit lui-même dans la bestialité de l’impureté et devient pire qu’un ver et que la bête la plus immonde.
Et dites-moi, si parmi vous il y a quelqu’un qui s’est dépravé, au point de vendre son corps comme on vend du blé ou un animal, quel bien vous en est-il venu ?
Prenez-vous le coeur en mains,
– examinez-le,
– interrogez-le,
– écoutez-le, voyez
– ses blessures,
– la douleur qui le fait frissonner et puis parlez et répondez-moi :
était-il si doux ce fruit pour mériter cette souffrance d’un coeur
-qui était né pur et
-que vous avez contraint à vivre dans un corps impur, à battre pour
-donner vie et chaleur à la luxure, et
-l’user dans le vice ?
Mais ne sentez-vous pas le regret vous étreindre les entrailles en voyant
-le bonheur d’une épouse ou
-l’innocence d’une jeune fille, et de devoir vous dire :
“Moi, j’ai renoncé à tout cela et je ne l’aurai jamais plus !” ?
Mais ne sentez-vous pas la honte qui vous défigure lorsque vous rencontrez le regard d’un homme plein de convoitise ou de mépris ?
Mais ne ressentez-vous pas votre misère quand vous avez soif du baiser d’un bébé et que vous n’osez plus dire : “Donne-le moi” parce que vous avez tué des vies qui devaient naître,
-rejetées par vous comme un fardeau ennuyeux et une gêne inutile,
-détachées de l’arbre qui les avait conçues, et
– jetées au fumier,
et maintenant ces petites vies vous crient: “assassines ! ” ?
Mais ne tremblez-vous pas surtout à la pensée du Juge -qui vous a créés et
-qui vous attend pour vous demander :
— “Qu’as-tu fait de toi-même ?
—Est-ce pour cela que je t’ai donné la vie ?
Nid de vermine et pourriture,
—comment oses-tu te tenir en ma présence ?
Tu as eu tout de ce qui était pour toi un dieu: la jouissance. Va au lieu de l’éternelle malédiction”.
Qui pleure ? Personne ? Vous dites: personne ? Et pourtant mon âme va à la rencontre d’une autre âme en pleurs. Pourquoi y va-t-elle ? Pour jeter l’anathème à une prostituée ? Non. Parce que son âme me fait pitié. Tout en Moi est répulsion pour son corps souillé, qui transpire une sueur immonde. Mais, son âme !
Oh ! Père ! Père ! C’est pour cette âme aussi -que j’ai pris chair et -que j‘ai quitté le Ciel pour être son Rédempteur et celui de tant d’âmes, ses soeurs!
Les 10 Commandements- Tome 2 – L’Évangile tel qu’il m’a été révélé – Maria Valtorta
2.90.
Jésus à La Belle Eau :
« Tu ne commettras pas l’impureté de corps ni de consentement »
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-090.htm#Impuret%C3%A9