Rendu à Bologne, soirée du 9 avril l968 ♥
Jésus parle à Padre Pio:
Le bien que vous m’offrez est un accroissement de miséricorde pour tous. Le grand amour que je vous porte me rend plus indulgent avec tout le monde. Tout le monde bénéficiera du bien que vous m’accordez de sorte que, grâce à votre amour, je saurai être sévère.
Je suis intransigeant quand on outrage l’amour qui vous unit à moi, car si l’on s’unit à moi, cela signifie qu’on me laisse faire. Lorsque vous cherchez une solution à l’une de vos erreurs ou à une injustice d’autrui, laissez-moi une entière liberté d’action. Je suis souvent freiné par votre ligne d’action. Votre esprit est influencé par les conseils des hommes de mauvaise foi.
Moi je connais les conseils et les conseilleurs, laissez-moi donc agir pour vous. J’ai besoin de votre permission parce que mon amour pour vous me porte à respecter vos désirs et vos erreurs. Il n’y a rien de plus précieux que le libre consentement. Je respecte votre libre choix et j’accepte même souvent les mauvais choix que vous faites. Votre erreur ne me préoccupe pas car je peux remédier à tout. Je vous demande avec insistance de m’écouter, mais je vous offre la possibilité de choisir ; ce n’est pas parce que vous m’écoutez que vous perdez la liberté de choisir.
—Vous pouvez mener votre existence comme vous le désirez : les chemins sont innombrables. Mais si vous le voulez, je peux vous conseiller le chemin qui sera pour vous le plus facile, le moins dangereux et le plus beau. L’occupation et l’état que vous voulez choisir n’a pas d’importance pour moi. L’important, c’est que vous me choisissiez pour guide.—
Je vous ferai éviter les dangers que vos yeux sont incapables de voir car je connais tous les pièges de vos ennemis et de mes ennemis. Les biens que vous cherchez, parfois vous les possédez déjà sans le savoir car ils sont à la portée de main ; mais il faut que j’intervienne pour vous ouvrir les yeux. Souvent, vous ne réussissez pas à profiter de tout le bien que je vous ai réservé parce que vos rusés adversaires le cachent ou tentent de le voler.
Demandez-moi et je vous dirai ce qui est à vous j’empêcherai qu’on vous usurpe ce qui vous appartient. Les demandes que vous m’adressez doivent être très claires parce que, quand je vous exauce, je dois m’en tenir aux paroles que vous dites. Votre parole s’inscrit dans mon cœur comme vous la prononcez ; il est important que vous pensiez et que vous réfléchissiez bien avant de m’adresser des demandes.
Essayez de bien définir ce que vous attendez de moi. Si vous n’êtes pas certains de vos désirs, si vous craignez de me demander des choses qui vous nuiront dans le futur, alors vous pouvez me demander conseil.
Je vous indiquerai les requêtes les plus urgentes à m’adresser pour vous améliorer, pour obtenir votre bonheur et celui des êtres qui vous sont chers.
Mes réponses seront claires et simples : je vous donnerai l’intime conviction de mon conseil. Cependant vous devez vous mettre à l’écoute car c’est l’attente humble et patiente qui vous préparera, qui vous disposera à m’entendre.
Ne soyez jamais pressés ni trop sûrs de vous : doutez de votre désir. Lorsque vous douterez de vous, de vos désirs, alors vous commencerez à m’écouter et à m’entendre. C’est seulement alors que vous comprendrez sans hésitation que c’est moi qui vous parle.
Vous comprendrez mon message car il sera très simple, très convaincant. Lorsque c’est moi qui vous conseille, tous vos doutes s’évanouissent. Mais dans le doute, vous entendez ma voix qui tente de vous faire attendre. Je suscite le doute en vous lorsque je veux que vous suiviez mon conseil. Attendez toujours la certitude que je vous donnerai après que vous m’aurez patiemment et humblement demandé d’éloigner le doute.
Les connaissances que vous cherchez afin de vous sentir plus riches, plus forts et plus heureux seront une véritable richesse pour votre esprit et pour votre vie quand vous apprendrez à les faire sous ma conduite.
—En un jour, en un instant même, je peux vous faire connaître tout ce que vous ne réussiriez pas à connaître en une vie entière.—
Mon énergie a formé la chair qui a servi à donner un visage à votre âme. Votre âme existait avant qu’elle ne se revête de votre être, c’est mon âme que j’ai infusée dans le premier homme ; c’est la même âme qui, en donnant la vie à Adam, est arrivée à vous par des chemins différents. C’est par ces chemins que mon âme a rejoint la vôtre. Comme mon âme s’est glissée dans la vôtre, elle dirige et commande votre cœur. L’amour qui est dans votre cœur, c’est ma présence constante en vous. Votre cœur est bon grâce à l’amour que je vous porte.
Même si mon amour apporte la bonté à votre cœur, l’esprit peut l’entraîner dans des passions effrénées qui contaminent votre âme. Une fois contaminée par toutes sortes de passions (chair, avarice, envie, etc.), l’âme entraîne et contamine vos pensées. Vos pensées occupent votre esprit à des besoins qui tuent le désir d’amour en vous. Sans le désir d’amour vous êtes la proie et les victimes des passions charnelles. Les passions charnelles vous divisent et vous dressent les uns contre les autres : c’est ce qu’on appelle l’envie.
Seul votre cœur peut vous sauver car il est l’aimant que j’ai placé en vous. Je me sers de cet aimant pour vous attirer à moi. Même s’il est contaminé par l’esprit qui peut l’entraîner à des passions contraires à l’amour, votre cœur reste le centre de mon amour pour vous. En attirant votre cœur à moi, je contrains votre esprit à abandonner ses intentions malsaines.
Mon amour est plus fort que toutes les passions. C’est pourquoi en aimant l’homme qui est victime des passions, vous me déposez dans son cœur.
L’amour que je porte à ce cœur est un phare lumineux qui éclaire l’esprit. Illuminé par mon amour, l’esprit attire l’Esprit Saint qui dirigera votre intelligence et suscitera des pensées fécondes pour votre joie et pour votre paix, pour l’harmonie tranquille entre votre esprit et votre cœur.
À suivre…Partie 4