Note Myriamir: *Si nous voulons pouvoir se nourrir lorsque la famine surgira dans tous les pays du monde, nous devons savoir ce que l’on doit faire, et comment fonctionne la Terre pour nous donner le meilleur d’elle-même..En temps de disette (crise alimentaire). Car comme vous le savez notre terre sera contaminée et inculte pour faire pousser quoi que ce soit sans parler du manque d’eau etc…Cette recherche est très sérieuse pour notre survie…Plantons des arbres tout de suite nous comprendrons pourquoi cet Urgence…
TERRA PRETA. Les peuples sud-américains ont trouvé le moyen de transformer une terre inculte, très peu fertile en terre hyper fertile.
On s’interroge néanmoins sur la durée de ce changement radical.
L’élément principal de cette terre merveilleuse serait indiscutablement le charbon de bois (élément tampon), mais on pense qu’il y a un autre élément (facultatif) qui interviendrait
- (voir plus bas à propos des poteries, marmites ou vases antiques, en dehors de leurs usages domestiques /culinaires… ondes émises par leur formes de sphères, de paraboles, d’hyperboles… des réceptacles de forces cosmiques ou flasques de dynamisation, des dispositifs primaires, purs et naturels à transmuter la matière et l’énergie).
En tout cas, ces peuples ajoutaient sûrement dans ces terres des amendements organiques en quantité appréciable. On pourrait apparenter ces sols avec les terres volcaniques (allophanes – mull andique), les sédiments des lacs disparus … !
De toute façon le charbon de bois (ou charbon végétal actif) est comparable à l’argile, seulement dans le sens où ils fonctionnent tous deux comme des condensateurs (des éponges), c’est à dire qu’ils emmagasinent les éléments organiques et minéraux des sols forestiers ou agricoles et les restituent à la demande des végétaux.
Toutefois, l’une des intentions capitales du charbon de bois est qu’il agit lorsque l’argile fait défaut du point de vue chimique (dans le stade précoce de l’évolution progressive des sols). C’est un élément qui permet de contrer l’acidification : par exemple les sols naturellement acides (roche mère acide) du bassin amazonien, ou acidification provoquée par une activité humaine irraisonnée.
-Le processus de lixiviation est enrayé par l’apport du charbon de bois, les cations alcalins et alcalinoterreux ne sont plus lessivés et entraînés ailleurs, spécialement dans les profondeurs de la terre. De ce fait, au niveau des nappes phréatiques aussi moins de pollution liée aux épandages de matières nitratées sur les sols. Les vers de terre quant à eux mélangent intimement tous ces éléments et activent l’aération et la vie microbienne.
Le but ultime est la structuration en véritable ciment de ces terres.
Donc des terres scellées, très peu sensibles au phénomène d’érosion.
Cela voudrait dire que beaucoup de terres qui ont été défrichées (déforestation) auraient pu être sauvées si les hommes avaient simplement contrôlé les feux de forêts : c’est à dire réduire les forêts en charbon de bois et non en cendres.
Ainsi la fertilité des sols de ces clairières aurait pu être durablement préservée.
La culture sur brûlis ne permet pas de préserver la fertilité des clairières récemment déboisées (fertilité à très court terme), contrairement à la culture sur carbonisation qui maintient cette fertilité dans le temps et évite ainsi les déforestations abusives et surtout inutiles.
En prenant soin aussi de laisser dans ces clairières un arbre adulte à au plus tous les 200 mètres environ l’un de l’autre.
Règle primordiale, réalité incontournable.
Il faut cependant reconnaître que dans les régions tropicales, cultiver entre les arbres à l’intérieur d’une forêt clairsemée ne nuirait en rien au rendement des cultures, bien au contraire !
- De cette manière (avec arbres – ou haies – adultes de proximité) les sols ne s’épuisent pas, même en cultures intensives, mais dans ce dernier cas le rendement pourrait devenir insuffisant, socialement parlant.
Aussi, rien n’interdit d’augmenter le rendement des cultures, avec la pratique du compostage ou autres méthodes additives (de préférence naturelles), d’enrichissements des sols. Surtout s’il n’y a pas encore d’arbres (ou de haies) adultes à proximité selon les préceptes de François Garczynski*. Et en attendant que ceux-ci se mettent à pousser, l’amendement des sols resterait de rigueur, même sur une terre dite a preta.
De même, en ce qui concerne les engrais chimiques seuls, tout porterait à croire qu’il en faudrait beaucoup moins en présence de charbon végétal.
- Avec arbres de proximité et charbon de bois, les engrais s’affermissent dans le sol et restent fonctionnels au lieu de se disperser là où il ne faut pas.
-C’est d’ailleurs, pour une grande part, la forêt qui a poussé sur la terre a preta (pour ainsi dire abandonnée des hommes) qui a permis à cette terre de vivre indéfiniment, mais qui continue à s’étendre miraculeusement encore de nos jours, collaborant peu à peu à la densification de la forêt d’Amazonie dont les sols ont pourtant toujours été réputés non fertiles !
Cette terre – qui défrayait déjà la chronique avant les années 1900 grâce à des chercheurs scientifiques pionniers – est bien vivante et se reproduit comme n’importe quel être vivant, avec le concours d’une myriade de micro-organismes (autoproduits par ce mode inédit d’agriculture) qu’elle renferme et qu’elle entretient, indépendamment de son précieux charbon de bois, immuable ingrédient que certains appellent aussi, le charbon philosophal.
Ce qui distingue le brûlis du charbon de bois stable et durable est que ce dernier est issu d’une combustion lente et incomplète.
- D’autre part, n’oublions pas que la chimie de la vie est avant tout la chimie du carbone.
Le problème majeur de la forêt sud américaine amazonienne, et autre, est que cette forêt est réduite en cendres très fertiles mais trop légères. Ces cendres n’ont pas le temps de se fixer au sol et à la moindre pluie les sols sont lessivés. Par ailleurs, en combinaison avec des sols très peu profonds, on imagine le désastre… des terres latéritiques incultivables, transformées en désert.
Le monde a les moyens de se sauver mais tout ce qui est utile est mis à l’écart car pour vendre, il faut détruire. Consommer vient de « consum » qui veut dire détruire.
Les multinationales doivent détruire le monde pour faire prospérer une partie de celui-ci. Tel est le paradoxe de notre économie.
Avec le charbon de bois, la richesse des sols et le rendement des cultures s’améliorent de façon spectaculaire.
- En Amérique du Sud, dans les plaines de l’Amazonie,
- surtout en Amazonie Centrale, chez les Incas aussi et même en Bolivie,
- on trouve sur des milliers d’hectares éparpillés en zones,
- parfois sur plusieurs mètres de profondeur,
- une terre extrêmement active et vitale :
EL DORADO, autrement dit : TERRA PRETA ou LA TERRE A PRETA !
Cette terre où TOUTES les cultures prospèrent, existerait depuis des milliers d’années, initiée de génération en génération par une civilisation mystérieusement disparue voici près de quatre siècles déjà, s’affranchissant des couloirs du temps. Terre pratiquement abandonnée depuis, à part certains descendants (ou autochtones) qui, de nos jours, continuent encore et timidement à la cultiver. En témoignent aussi les quantités impressionnantes qu’on y trouve, de tessons de poteries et de morceaux de marmites antiques (voire sacrées), jouant un rôle peut-être aussi précieux, primordial et décisif que le charbon de bois.
-Pas seulement en surface de cette terre, dans toute sa profondeur aussi et surtout. Profondeur dans laquelle ces tessons sont omniprésents, preuve formelle d’une colossale activité humaine tout au long de ces siècles passés.
-Vases et poteries, nutriments et arbres,
- argiles et charbon actif,
- micro et macro organismes,
- fer et oxygène, hydrogène etc… ; tous œuvrant dans une même espèce d’alchimie,
- d’une soupe originelle aux échos révélateurs comme :
- champ et charge électrique variant/ajustant, résonance,
- transmutation,
- électrolyse, catalyse,
- dynamisation, approvisionnement …
Après l’usage auquel on les destinait, ces marmites et poteries devenues des morceaux que l’on enfouissait dans le sol au fur et à mesure, pouvaient fort bien servir de « liant » et d’aérateur du sol sous-jacent, de stabilisateur de pH, comme ils pouvaient être en même temps, selon leurs compositions, un apport précieux en minéraux et oligo-éléments.
Or, ces morceaux de céramiques, TOUJOURS ACTIFS, seraient une imitation compactée des terres volcaniques reproduites en atelier et où se mêlent colloïdes, éléments magnétiques et minéraux vitrifiés, silicium amorphe métamorphosé par du silicium organique et minéral portés à haute température, le tout instantanément et hautement bio disponible et auto recyclable. Une réserve illimitée qui libère à travers les âges, petit à petit, toutes les substances dont le sol pourrait puiser selon ses carences ou ses besoins.
Il est cependant très probable de découvrir une telle manne un peu partout sur la planète, un équivalent de cette même terre a preta.
Des gisements similaires ont été retrouvés en Afrique.
C’était grâce à des milliers de petits monticules recouverts aujourd’hui d’une forêt dense allant jusqu’à plus d’un kilomètre de diamètre appelés « Islas » ou îlots – tous reliés entre eux par des routes en forme de digues avec d’autres monticules érigés en lignes parallèles, le tout construit par cette civilisation d’autrefois – que leurs agricultures étaient exceptionnellement prospères. Même encore maintenant cette terre travaille en profondeur, s’étirant de plus en plus loin. La culture sur monticule dans ces régions tropicales permet à une terre médiocre de se former en une terre aux normes nourricières, car ce genre de culture surélevée – qui a justement permis la création de la terre a preta – évite le lessivage des sols lié aux inondations fréquentes, permettant par ailleurs une imparable irrigation en temps de sécheresse.
Cette terre est IMMORTELLE et pourrait avec des traces régénérer rapidement TOUTES les terres du monde, se montrant en exemple, comme le ferait un bon levain pour fabriquer le pain..
Remarque : le milieu intestinal et stomacal animal (ou humain) n’est grosso modo qu’une réplique miniature d’une terre forestière ou agricole en bon état ou pas. La matière organique (nourriture) ingérée est transformée par la flore intestinale et par d’autres substances digestives diverses pour élaborer une autre forme de terreau actif, les excréments.
De combien pourrions-nous améliorer la force digestive et son équilibre (métabolisme catabolisme) en consommant régulièrement et durablement du charbon de bois pulvérulent alimentaire ?! Les résultats pourraient largement dépasser toutes nos espérances !!!
La richesse immense de cet « Eldorado » ou « terre a Preta« serait uniquement stabilisée dans le temps et stimulée grâce au charbon de bois (non seulement anti-putride mais surtout anti-poison par excellence) que cette civilisation a ajouté continuellement dans les cultures. Cette civilisation fabriquait elle-même ce charbon de bois, à volonté.
Elle a réussi, DANS LA SIMPLICITÉ, là où notre technologie hyper sophistiquée a échoué !
Biotechnologie hyper sophistiquée qualifiée selon certains chercheurs par « le délire de la technique des vrais sauvages de la forêt ».
Les amérindiens disent que l’homme est un arbre qui marche. A d’autre chercheurs d’ajouter : « le plus grand des scientifiques est notre mère nature ».
Épilogue : des pépiniéristes ou cultivateurs, là-bas, vont régulièrement récupérer par camions entiers de cette terre a preta, afin de régénérer leurs sols. Un seul traitement avec seulement des traces de cet Eldorado (OU TERRE MÈRE porteuse de ferments hors du commun peut-être encore inconnus de notre science) suffirait pour toujours à enrichir et à stabiliser ces nouveaux sols.
- Une fois ces nouveaux sols régénérés à partir de cette terre mère, comme un levain perpétuel, cette nouvelle terre régénérée peut à nouveau régénérer d’autres terres, à l’infini. Mais dans tous les cas, afin de garantir la pérennité de l’écosystème, la condition serait d’ajouter d’année en année ce fameux charbon de bois, toujours combiné à des suppléments nutritifs organiques,
- surtout hors équateur et si la présence rapprochée d’arbres reste insuffisante, spécialement en l’absence de morceaux de poteries.
-
Insistons encore sur la présence d’arbres ou de haies adultes de proximité, ainsi la boucle sera bouclée, le parfait équilibre est imperturbablement établi et maintenu, le secret de la terre a preta n’est déjà plus un secret.
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Secret désormais dévoilé et étalé à la face du monde. Dès lors, personne maintenant ne pourrait plus dire …
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je ne savais pas !
De toute façon toute civilisation quelle qu’elle soit ne POURRAIT PAS survivre sans une agriculture écologiquement respectueuse et intensivement durable !
Un petit cadeau de survie pour ceux qui savent réfléchir par eux-mêmes et qui ne rejettent pas avant d’avoir expérimentés. C’est cela la vraie science !
Notre dernière expédition dans les Vosges du 16 juin 2003.
Petites chroniques.
L’humus de qualité est extraordinairement précieux, c’est un programme vital de base, le redémarrage à neuf du processus génétique universel, originel et primordial. Cet humus élaboré et actif pourrait être le remède le plus pur et le plus performant de tous les temps, il contiendrait tous les programmes vitaux ( microzymas ?) de tout l’univers, où qu’il se trouve, s’adaptant d’où qu’il vienne à toutes les situations géographiques, climatiques, écologiques, aussi bien sur la terre comme partout dans l’espace intergalactique, intersidéral (du grec « sideros », ce qui veut dire : FER ou astre.
Il y a aussi sidérite = aimant. Le fer est grandement impliqué dans la structuration de l’hémoglobine et de la chlorophylle. Vous allez comprendre pourquoi ce fer est si important pour les sols.
Pour information, l’humus serait un grand éleveur de microzymas, …
ET C’EST L’ARBRE QUI CRÉE L’HUMUS !
(Les géologues ont démontrés que tous les météorites recensés sur la planète contiennent des microzymas vivants en état d’hibernation, d’où la présence de ces acides aminés… On peut dire aussi que les éléments indispensables pour une bonne qualité d’un sol (d’un humus), pour sa fertilité, se trouvent … dans la poussière d’étoile !*)
(A)
(A) A droite de l’arbre, le pasteur Daniel Grosjean père de la micro kinésithérapie (qui fait école dans le monde entier) en pleine démonstration du micromouvement rythmique primaire des organismes vivants, ici l’arbre et détection manuelle de son micromouvement (ou respiration des tissus) ; François Toutain*, à gauche de l’arbre, directeur de recherche CNRS à Nancy, spécialiste international des sols ; Sylvain C., aujourd’hui ingénieur forestier, cartographe, géomaticien (en arrière plan), en train de « soutenir » l’un des gigantesques épicéas peuplant cette forêt exceptionnelle, incompréhensiblement riche en humus hyperactif, grande énigme de ce site forestier ; Matthias R., un autre ami spécialiste de l’information biologique.
(B)
(B) Toujours les mêmes, dans le même ordre (ou presque, moi je photographie seulement), le même jour, toujours dans les Vosges, sur une ancienne concession Anabaptiste ayant conservée un humus de qualité depuis près de 200 ans, grâce aux arbres de proximité, mais surtout grâce aux amendements naturels des jardins apportés par ces merveilleuses communautés religieuses de l’extrême qui vivaient en totale autarcie et dont les arbres ont su entretenir, en héritage, cette richesse, ce trésor extraordinaire. Des orties (indicatrices de grande fertilité) à foison dans ce sous bois….PARTIE-2/2 À SUIVRE
Edyl